Il y a un demi-siècle, le premier engin spatial décollait de Guyane. Un anniversaire fêté comme il se doit au CSG. Ce matin des invités parmi lesquels de nombreux pionniers étaient sur les installations où tout a commencé.
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Avril 1968, la 1ère fusée Véronique décolle de Kourou. La France se bat pour parvenir à rentrer dans le cercle restreint des puissances spatiales. 50 ans plus tard les pionniers et des représentants d’associations reviennent sur les lieux. Georges Chaumet est le 1er guyanais embauché par le CNES en avril 1966. Une époque où le spatial est loin de faire l’unanimité, comme il le rappelle :
Mais l’installation est difficile la relation entre environ 700 sud-américains 500 européens et les 1200 guyanais travaillant sur le chantier n’a pas été simple comme se le rappelle Yves Beguin :
Un demi-siècle plus tard les pionniers découvrent l’évolution des lieux et apprécient.
Un outil qui a nécessité pour son installation, l’expropriation de nombreuses familles d’agriculteurs. Juliana Chocho Dufail avoue encore son mal être en repensant à cette époque :
Depuis 1964 plusieurs centaines de lanceurs ont décollé de la Guyane le spatial c’est aujourd’hui 15% du PIB et plus de 1700 emplois sur le territoire. Mais voilà cette industrie est toujours au centre des débats en cas de crise. Reste à savoir si c’est la raison de l’absence remarquée des responsables politiques ce matin au CSG ?
"Beaucoup de gens étaient contre le centre spatial dont certains hommes politiques ... heureusement que le centre spatial a démontré que sa présence en Guyane était nécessaire."
Mais l’installation est difficile la relation entre environ 700 sud-américains 500 européens et les 1200 guyanais travaillant sur le chantier n’a pas été simple comme se le rappelle Yves Beguin :
".. d'un côté nos amis guyanais avaient des activités agricoles, de pêche, dans l'enseignement... et de l'autre côté des gens pas préparés à venir dans un pays différent... il y avait des problèmes logistiques pas bien maïtrisés mais tout se mettait en place..."
Un demi-siècle plus tard les pionniers découvrent l’évolution des lieux et apprécient.
Un outil qui a nécessité pour son installation, l’expropriation de nombreuses familles d’agriculteurs. Juliana Chocho Dufail avoue encore son mal être en repensant à cette époque :
"C'est dommage, on a pas pu essayer de concilier développement technologique et le côté humain..."
Depuis 1964 plusieurs centaines de lanceurs ont décollé de la Guyane le spatial c’est aujourd’hui 15% du PIB et plus de 1700 emplois sur le territoire. Mais voilà cette industrie est toujours au centre des débats en cas de crise. Reste à savoir si c’est la raison de l’absence remarquée des responsables politiques ce matin au CSG ?