Kourou : des fossiles marins datant de 120 mille ans découverts sur le site d'Ariane 6

Huîtres fossilisées
Une découverte paléontologique sur le chantier du futur lanceur Ariane 6 au CSG à Kourou. Des ouvriers ont découvert en avril dernier en creusant au pied du pas de tir du prochain lanceur, de nombreux fossiles marins qui dateraient de 120 000 ans. C'est une première en Guyane...
Une découverte paléontologique sur le chantier du futur lanceur Ariane 6 au CSG à Kourou. Des ouvriers ont découvert en avril dernier en creusant au pied du pas de tir du prochain lanceur, de nombreux fossiles marins qui dateraient de 120 millions d' années. C'est une 1ere en Guyane. Les chercheurs de Guyane et de Montpellier les étudient de très près. 


Des bancs d'huîtres mais pas seulement 

Une découverte inédite en Guyane : des fossiles marins trouvés au pied de la future fusée Ariane 6 à Kourou au Centre spatial Guyanais. Des fossiles qui dateraient de 120 à 130 mille années. Les recherches des scientifiques ont débuté en 2015, après la découverte fortuite, à plusieurs mètres sous la surface, de bancs d’huîtres.
Arnauld Heuret géologue
Arnauld Heuret maître de conférence en géologie Université de Guyane : 

"Vu la nature des fossiles retrouvés, la mer recouvrait cette zone. Outre des huîtres, nous avons trouvé des escargots, des pinces de crabe, des os de poissons, des dents de raie et de requin". 


Une tonne de sédiments extraite 

En avril 2019, après plusieurs opérations de prélèvements menées par Arnauld Heuret, géologue à l’université de Guyane, avec le concours du CNES, de deux naturalistes de Guyane et de deux paléontologues de l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier et du CEBA ( centre d’études sur la biodiversité amazonienne ), plus d’une tonne de sédiments ont été extraits : des bancs d'huîtres, des coquilles d’escargots marins, des piquants d’oursins et même des dents de requins prélevés de la terre du chantier Ariane 6. Certains sédiments sont encore en cours d’analyse
Cette découverte de fossile marins vieux de 120 000 années, c’est une première en Guyane. Quand la haute technologie du spatial rencontre la paléontologie.