Un repas, un orchestre, des photos souvenirs et une tombola... le tout offert par Awono La'a Yana. La présidente de l'association, Catherine Fataccy, a tenu à présenter un échange de vœux ce 27 janvier.
Vous savez, quand on est dans un parcours cancer, on est immunodéprimé, on est vulnérable. Donc en cette période de nouvel an, de fête et de carnaval, c'est l'occasion de se retrouver, de sortir, de faire notre carnaval, de s'encourager, de se dire "Je t'aime" et continuer sereinement, avec force, le parcours cancer.
Pour Emmanuelle, qui suit également un parcours de soins, c’est un moment de partage. Adhérente de l'association depuis peu, elle a décidé de s'impliquer après avoir été elle-même soutenue par Catherine Fataccy. "C'est important de donner ce qu'on me donne", dit-elle. Mais aussi important de se retrouver.
C'est important aussi de discuter. Par exemple, avec les souffrances qu'on a après la chimiothérapie, celle-là va te dire : "moi j'ai fait comme-ci, moi j'ai fait comme ça". Donc c'est bien d'échanger avec les autres. Et puis de se retrouver ensemble pour voir qu'il y a pire que soi.
La journée permet aussi aux membres de l’association de rendre hommage à ceux qui ne sont plus parmi nous. Entre le déjeuner annuel de 2023 et celui de 2024, trois femmes et deux enfants - tous accompagnés par l'association Awono La'a Yana - ont été emportés par la maladie.
Une année 2023 pleine d'actions
Néanmoins, le bilan 2023 est très positif en d'actions menées, selon Catherine Fataccy. "Nous avons offert une salle d'attente au Centre Hospitalier de l'Ouest Guyanais, nous avons aussi mis en place un institut de soins itinérant à l'occasion d'octobre Rose", se souvient la présidente.
L'association, composée uniquement de personnes atteintes ou ayant eu un cancer, a aussi renouvelé ses grandes actions, telles que la journée récréative des enfants ou le Noël des enfants. Elle a aussi offert des jeux et des tableaux au Centre Hospitalier André Roseman à destination des enfants hospitalisés.
Sans compter que sur les soins de support, il y a tout le côté psychologique et spirituel qui est important. Nous prenons les personnes dans leur globalité et le respect des valeurs et des croyances est aussi très important, donc nous faisons le tour des églises. Nous avons eu pas mal de manifestations dans différentes églises, quelle que soit la confession.
Catherine FATACCY
Cette année encore, l’association Awono La’a Yana prévoit de nombreuses actions pour accompagner les personnes et leurs proches touchés par la maladie, comme elle le fait depuis 2020.