Les versions de Monseigneur Lafont et du jeune homme qu’il hébergeait à l’évêché sont différentes. La confrontation avait pour but d’y voir plus clair. Le suspect a été remis en liberté en fin de matinée à l’issue de la garde à vue.
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Versions contradictoires
Lundi matin, au cours de la garde à vue qui a suivi la plainte, le suspect a fait des déclarations qui mettraient en cause le chef de l’église catholique sur certains points. Lundi après-midi, Monseigneur Lafont a été entendu en audition libre pendant deux heures. Selon toute vraisemblance, la confrontation ordonnée ce mardi était destinée à y voir plus clair dans les versions contradictoires des deux protagonistes. Le procureur de la république n’a pas commenté l’enquête en cours, où rien n’est encore confirmé. Samuel Finielz indique que les investigations vont se poursuivre avec des expertises techniques. Selon nos informations, ces investigations pourraient consister notamment à vérifier le contenu des messages échangés entre les deux hommes par watsapp ou sms. Il s’agit d’en savoir plus, entre autres, sur la nature de leurs relations.