Depuis l’annonce du départ du préfet Marc Del Grande, chacun y va de ses supputations. C’est par voie de communiqué, que le préfet fait le bilan de son action au bout de 16 mois de mission en Guyane. Un communiqué qui ne détaille pas les raisons de son départ ni ses prochaines fonctions.
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Inutile d’essayer de lire entre les lignes, le communiqué de presse actant le départ de Marc Del Grande ne laisse rien entrevoir. La seule certitude c’est qu’il sera appelé « à d’autres fonctions ». L’histoire le dira. Le préfet dans ce communiqué retrace les grandes lignes de son action sur le territoire en 16 mois. Un bilan, qui démontre une vraie volonté d’assumer la mise en œuvre des politiques publiques sur le territoire guyanais.
Des réformes mais aussi la poursuite de projet tels « le doublement du pont du Larivot, la finalisation de la centrale du Larivot, le financement des travaux de mise en sécurité de la route de Petit-Saut, la construction d’un nouvel hôtel de police ou encore les travaux de la route Maripasoula-Papaïchton »…La lutte contre l’orpaillage illégal et contre la délinquance ont été maintenues.
Sur le plan diplomatique, le renforcement de la coopération « notamment sur le volet sécuritaire avec le Suriname, en lien avec l’ambassadeur de France au Suriname. La définition des frontières sur le Maroni constituait également une forte attente pour le territoire. »
Rares sont les préfets dont l'action est saluée. C'est le cas de Marc Del Grande dont l'annonce du départ au terme de 16 mois d'exercice en a surpris plus d'un. De Gabriel Serville, le député de Guyane de la 1ere circonscription aux acteurs du monde socio-économique, chacun a pu mesurer l'implication et l'action à des degrés divers de cet homme de l'Etat.
Des réformes
Parmi les principales réformes menées par le préfet Marc Del Grande « la réorganisation de la Police Nationale, avec l’instauration de la Direction Territoriale de la Police Nationale, et la nouvelle organisation des services de l’État (OSE) qui permettent à l’État d’être plus resserré autour de ses missions essentielles et plus adapté aux singularités de la Guyane ».Des réformes mais aussi la poursuite de projet tels « le doublement du pont du Larivot, la finalisation de la centrale du Larivot, le financement des travaux de mise en sécurité de la route de Petit-Saut, la construction d’un nouvel hôtel de police ou encore les travaux de la route Maripasoula-Papaïchton »…La lutte contre l’orpaillage illégal et contre la délinquance ont été maintenues.
Sur le plan diplomatique, le renforcement de la coopération « notamment sur le volet sécuritaire avec le Suriname, en lien avec l’ambassadeur de France au Suriname. La définition des frontières sur le Maroni constituait également une forte attente pour le territoire. »
Gestion crise sanitaire
Enfin, Marc Del Grande s'est illustré dans la maîtrise de la gestion de la crise sanitaire avec de nombreuses mesures prises « pour freiner la propagation de l’épidémie sur le territoire : couvre-feu, fermeture des frontières, interdiction des rassemblements, multiplication des tests de dépistage.» A ne pas omettre, la mise en œuvre des mesures pour relancer l’économie et l’appui aux associations pour l’aide alimentaire et sociale de grande ampleur.Rares sont les préfets dont l'action est saluée. C'est le cas de Marc Del Grande dont l'annonce du départ au terme de 16 mois d'exercice en a surpris plus d'un. De Gabriel Serville, le député de Guyane de la 1ere circonscription aux acteurs du monde socio-économique, chacun a pu mesurer l'implication et l'action à des degrés divers de cet homme de l'Etat.