Le sénateur honoraire Georges Othily a rendu son rapport d'audit sur la situation financière de la CTG. Rapport commandé par le président Rodolphe Alexandre. Globalement la Collectivité de Guyane devra se pencher sérieusement sur les dépenses de personnel pour en maîtriser les coûts.
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110 M€ pour la Région et 44M€ pour le Département soit au total 154M€ de dette pour la CTG. Une dette constituée des différents emprunts, garanties d'emprunts entre autres lignes budgétaires hérités des anciennes structures. Une dette qui réduit fortement les capacités financières de la collectivité.
S'agissant des déficits, selon le rapport Othily, la Région a clôturé l'année 2015 avec moins 3M€ contre 27M€ pour le département.
Des dépenses qu'il va falloir maïtriser désormais indique l'audit. Le sénateur honoraire préconise aussi de contenir la masse salariale, d'harmoniser le régime indemnitaire du personnel mais à enveloppe constante. Ou encore maîtriser les dotations aux organismes satellites. Mais à ces mesures, il faut obtenir une majoration des dotations de l'Etat et trouver de nouvelles recettes, notamment fiscales.
Ce sont les principaux éléments de ce rapport dont on a, probablement pas, fini de parler.
S'agissant des déficits, selon le rapport Othily, la Région a clôturé l'année 2015 avec moins 3M€ contre 27M€ pour le département.
Une forte augmentation de la masse salariale du département en 2 ans
Mais l'audit pointe aussi du doigt, les dépenses de fonctionnement du département qui ont explosé en 2015, en raison notamment de la masse salariale qui a connu une progression de plus de 374 embauches depuis 2 ans, dont 174 pour le mois d'octobre 2015.Des dépenses qu'il va falloir maïtriser désormais indique l'audit. Le sénateur honoraire préconise aussi de contenir la masse salariale, d'harmoniser le régime indemnitaire du personnel mais à enveloppe constante. Ou encore maîtriser les dotations aux organismes satellites. Mais à ces mesures, il faut obtenir une majoration des dotations de l'Etat et trouver de nouvelles recettes, notamment fiscales.
Ce sont les principaux éléments de ce rapport dont on a, probablement pas, fini de parler.