La fin du plan Orsec en Guyane, après plusieurs semaines de sécheresse

Ronaldo Mekou, piroguier sur le Maroni.
Le préfet de Guyane a annoncé la levée du plan ORSEC eau, le 19 décembre. Les débits des fleuves Oyapock et Maroni sont à nouveau conformes. Le rectorat rappelle que 8839 élèves et 359 enseignants étaient concernés par cette crise de l’eau. Le transport scolaire fluvial reprendra normalement à la rentrée en janvier.

La fin de la galère pour plusieurs communes du fleuve. Le 19 décembre, le préfet de Guyane, Antoine Poussier, a annoncé la levée du plan Orsec eau en vigueur sur le département depuis fin octobre.

Des débits conformes sur les fleuves

La décision a été prise à l’issu d’une rencontre avec les maires des communes concernées sur les fleuves Oyapock et Maroni. Les débits sont à nouveau conformes pour la saison sur ces deux fleuves. Les fortes précipitations de ces derniers jours ont même provoqué des débits supérieurs à ceux enregistrés au début de la crise.

8839 élèves impactés

La Guyane aura connu près de deux mois de sécheresse et de grandes difficultés de navigation sur ses fleuves. Les transports de biens et de personnes ont été interrompus.

Le rectorat de Guyane rappelle que "8839 élèves du Haut Maroni, de Camopi et de Trois Sauts, et 359 enseignants étaient directement concernés par cette crise de l’eau".

Le compoe Loca, le matin au bord du Maroni

Retour à la normale du transport scolaire fluvial

Désormais, les habitants du fleuve vont à nouveau pouvoir circuler sur les fleuves.

"Un retour progressif à la normale est prévu pour le transport scolaire et pour les vacances de fin d’année, élèves et enseignants bénéficieront d’un dispositif mis en place par la Collectivité Territoriale de Guyane afin de rejoindre sereinement leurs domiciles", rappelle le rectorat. A la rentrée prochaine, début janvier, le transport fluvial reviendra à la normale.

Les agriculteurs dans l’attente

Cette sécheresse a aussi entraîné des conséquences sur les exploitations. Une procédure de calamité agricole est en cours et les agriculteurs espèrent des mesures de soutien.

Sur les bords du Maroni, un sol complètement désséché