Les travaux ont commencé depuis plus d'un an pour cet édifice destiné à recevoir l'ensemble des archives de Guyane. Véritable prouesse technique et technologique, la maison des mémoires sera un bijou patrimonial à nul autre pareil en France.
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La maison des cultures et des mémoires de la Guyane commence à s'élancer vers le ciel. Les dimensions réelles de sa future façade sont en place. Jean-Nicolas Tappe, conducteur de travaux chez Nofrayane, apporte quelques précisions techniques sur ce point : "Cette façade fait une vingtaine de mètres de long et dix mètres de haut pour la première partie. Elle sera ensuite finie avec une verrière transparente qui servira d'accès au public".
Derrière cette façade, se trouvera une salle de conférence d'une capacité de 200 places. Au dessus, seront entreposées l'ensemble des archives de la Guyane : celles des collectivités, de l'Etat, des organismes publiques, du Centre Spatial Guyanais et les réserves muséales du futur musée Jean Martial. Cette prouesse sera le fruit d'un travail de construction pouvant supporter un poids allant jusqu'à 10 000 tonnes. D'ailleurs, l'un des piliers de la maison des cultures supportera 500 tonnes, un poids "colossal" selon les dires de Jean-Nicolas Tappe, visiblement satisfait de l'avancée des travaux de cet ouvrage particulier.
L'ensemble du bâtiment est revêtu d'une deuxième "peau" en bois, qui l'abrite du rayonnement direct du soleil et lui donne son caractère très personnel. L'architecte Bienaimé explique les raisons de ce choix : "Il y a une intention esthétique sur les lames mais aussi sur les panneaux qui sont complètement déstructurés [...], ce qui apporte une originalité au bâtiment. On a voulu établir un lien avec les carbets et la fôret guyano-amazonienne".
Le bâtiment sera en relation avec le moulin à vent de l'habitation Loyola des Jésuites de Rémire-Montjoly situé derrière la construction. Un aménagement sera réalisé pour avoir accès au site.
Le reportage de Renaud Terrazzoni
Derrière cette façade, se trouvera une salle de conférence d'une capacité de 200 places. Au dessus, seront entreposées l'ensemble des archives de la Guyane : celles des collectivités, de l'Etat, des organismes publiques, du Centre Spatial Guyanais et les réserves muséales du futur musée Jean Martial. Cette prouesse sera le fruit d'un travail de construction pouvant supporter un poids allant jusqu'à 10 000 tonnes. D'ailleurs, l'un des piliers de la maison des cultures supportera 500 tonnes, un poids "colossal" selon les dires de Jean-Nicolas Tappe, visiblement satisfait de l'avancée des travaux de cet ouvrage particulier.
Un design inédit
L'autre défi technique pour les ingénieurs et ouvriers est de maintenir une température et une hydrométrie constante dans l'enceinte de l'établissement. Le principe du thermos a été retenu pour accomplir cette tâche, expliqué par Brigitte Bienaimé, architecte au cabinet Abriba : "Le principe du thermos consiste à avoir une double paroi, une isolée et l'autre en béton. La climatisation est faite dans cette double paroi et est projetée à l'intérieur de façon à avoir une inertie thermique des archives, et ce même en cas de coupure d'électricité".L'ensemble du bâtiment est revêtu d'une deuxième "peau" en bois, qui l'abrite du rayonnement direct du soleil et lui donne son caractère très personnel. L'architecte Bienaimé explique les raisons de ce choix : "Il y a une intention esthétique sur les lames mais aussi sur les panneaux qui sont complètement déstructurés [...], ce qui apporte une originalité au bâtiment. On a voulu établir un lien avec les carbets et la fôret guyano-amazonienne".
Le bâtiment sera en relation avec le moulin à vent de l'habitation Loyola des Jésuites de Rémire-Montjoly situé derrière la construction. Un aménagement sera réalisé pour avoir accès au site.
Le reportage de Renaud Terrazzoni