La ministre de la transition écologique Barbara Pomipili était attendue ce jeudi pour une visite de cinq jours. Ce voyage a été reporté au motif de « la dégradation des conditions sanitaires dans le territoire », a indiqué ce mercredi le cabinet de la ministre, joint par Guyane la 1ère.
La ministre de la transition écologique Barbara Pomipili était attendue ce jeudi en Guyane pour une visite de cinq jours, jusqu’au mardi 19 janvier. Ce voyage a été reporté au motif de « la dégradation des conditions sanitaires dans le territoire », a indiqué ce mercredi le cabinet de la ministre, joint par Guyane la 1ère. Le nombre de cas de covid 19 est en augmentation régulière ces dernières semaines, avec un taux de positivité (nombre de cas de covid-19 rapporté au nombre de tests) supérieur à 10 % en moyenne ces huit derniers jours, dont 12,32 % de positivité mardi et près de 13 % aujourd’hui. Selon le cabinet de la ministre, « le déplacement n’aurait pas pu se dérouler dans de bonnes conditions, dans le respect des règles sanitaires ». Barbara Pompili « tient à ce déplacement », qui sera donc reprogrammé « à une date ultérieure », a précisé la même source.
Biodiversité, énergies et mines
La ministre devait parler biodiversité, politique énergétique et mines. En ce qui concerne l’énergie, il s’agit surtout du dossier controversé de la centrale thermique du Larivot, autorisée par la ministre en octobre à condition d’utiliser de la « biomasse liquide » et non du fuel, au nom de la transition énergétique. En matière minière, Barbara Pompili est attendue sur le projet de mine industrielle « Montagne d’or ». Après le rejet du projet le président Macron et le gouvernement en mai 2019, ce dossier a été relancé le 24 décembre dernier au niveau juridique : l’Etat a été condamné par le tribunal administratif de Cayenne à prolonger la concession accordée au consortium russo canadien Norgold/Oréa Mining, le rejet tacite du dossier par le ministère des finances début 2019 ayant été invalidé pour, notamment, une « erreur de droit » commise par l’Etat. Enfin, la ministre devait aussi évoquer les contours de la réforme du code minier, incluse dans le projet de loi « convention citoyenne pour le climat » qui doit être présenté le 10 février en conseil des ministres.