Le 5ème forum sur les langues de Guyane s’inscrit dans le droit fil de la journée internationale des langues maternelles qui a lieu tous les 21 février.
L'objectif est de s’assurer que le multilinguisme soit approprié par le grand public.
L'objectif est de s’assurer que le multilinguisme soit approprié par le grand public.
Un rassemblement pour faire le point sur les langues de Guyane et travailler à leur préservation. Voilà l’un des objectifs du 5ème forum sur les langues de Guyane qui s’est tenu vendredi à l’hôtel de la collectivité territoriale. Pour la Guyane, c’est une occasion de défendre le patrimoine culturel en mettant en avant les notions de préservation, de transmission et de tolérance.
Dans cette terre de Guyane aux communautés multiples avec en étendard le bien vivre ensemble, les langues amérindiennes, bushinengués et créoles constituent une richesse pour le pays.
Parmi les projets, celui de l’association Kayeno qui a édité un abécédaire illustré en langue arawak, français et néerlandais pour apprendre la langue Arowaka. Willem Visser, le président de l’association Kayeno a insisté sur la nécessité d’exploiter et utiliser au maximum la langue pour qu’elle ne disparaisse pas « nous avons compris que pour cela, il faut transmettre et il nous a semblé que le meilleur biais était l’écrit. Au-delà de l’écrit, il est essentiel que l’on cible en priorité les enfants pour dès le plus jeune âge qu’ils apprennent leur propre langue et soient ainsi des ambassadeurs de l’Arowaka ».
Dans cette terre de Guyane aux communautés multiples avec en étendard le bien vivre ensemble, les langues amérindiennes, bushinengués et créoles constituent une richesse pour le pays.
La transmission aux enfants: un axe essentiel
Et comme pour toute richesse, sa préservation est essentielle. Le constat est fait, la transmission n’est pas évidente notamment quand les écrits font défaut. Les différentes associations et structures œuvrant dans le cadre de la préservation de la trentaine de langues de Guyane entendent renforcer les productions pour faciliter la transmission et l’appropriation des langues par les générations futures.Parmi les projets, celui de l’association Kayeno qui a édité un abécédaire illustré en langue arawak, français et néerlandais pour apprendre la langue Arowaka. Willem Visser, le président de l’association Kayeno a insisté sur la nécessité d’exploiter et utiliser au maximum la langue pour qu’elle ne disparaisse pas « nous avons compris que pour cela, il faut transmettre et il nous a semblé que le meilleur biais était l’écrit. Au-delà de l’écrit, il est essentiel que l’on cible en priorité les enfants pour dès le plus jeune âge qu’ils apprennent leur propre langue et soient ainsi des ambassadeurs de l’Arowaka ».