Le 1er mai : une situation économique, sanitaire et sociale jugée grave par les différents syndicats de la Guyane

Le 1er Mai est associé aux muguets et aux différents défilés des travailleurs et des syndicats. Cette année pas de défilé unitaire en Guyane mais les centrales se rejoignent sur des préoccupations communes, comme l'avenir énergétique, l'accès ou soin ou encore le financement des collectivités.
Dimanche 1er mai, l'utg avait une fois de plus choisi la rue pour dire haut ses revendications. La vie chère, la santé et l'éducation, la section syndicale guyanaise souhaitait globalement dénoncer une situation économique, sanitaire et sociale qu'elle juge préoccupante. L'utg en a aussi profité pour parler du projet de réforme de loi du travail. La section syndicale là juge trop en faveur du patronat. Albert Darnal, secrétaire général de l'utg déclare : « aujourd'hui, les patrons voudraient pouvoir licencier comme ils veulent et sans avoir à se justifier. On est dans une dynamique qui est grave, sachant que l'économie de la Guyane ne permet pas à tous ses enfants de vivre. Il faut savoir que plus de 40 % de nos jeunes de moins de 25 ans sont au chômage ».
L'ambiance était plus studieuse du côté de la CFDT/CDTG. La situation énergétique, l'éducation et l'état sanitaire de la Guyane étaient au centre d'un vaste débat "intersection". Un grand moment d'échanges dominé toutefois par une problématique : la situation financière de la toute nouvelle CTG.

Le reportage de José Charles Nicolas et Claude Djani
A Saint Laurent du Maroni, une cinquantaine de personnes a défilé dans les rues de la capitale de l'ouest pour la fête des travailleurs. Un rassemblement à l'appel de la section de l'UTG qui a également tenu à rendre hommage au militant Alain Michel décédé en mars dernier.

Les images d'Eric Léon