Produire des ananas et des bananes sans pesticides et autres produits chimiques, c’est l’objectif du Cirad Guyane. Le Centre de Coopération Internationale de Recherche Agronomique pour le Développement mène un programme de cultures expérimentales à la sation Pointe Combi à Sinnamary.
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On peut produire des ananas ou des bananes en Guyane quasiment sans pesticides. C’est l’un des constats d’un programme de cultures expérimentales lancé par le Cirad, le Centre de Coopération Internationale de Recherche Agronomique pour le Développement. Cela se passe à la station du Cirad à la pointe Combi, à Sinnamary. Les chercheurs ont planté des variétés d’ananas déjà présentes aux Antilles, mais nouvelles en Guyane, telles la « Queen Mac Gregor » ou la « Queen Taïhiti»…la « Cayenne lisse », une variété guyanaise qui avait disparue, a également été testée. L’objectif est double : sanitaire, en favorisant des produits plus sains pour le consommateur et commercial.
Le 20 juin, le Cirad avait invité les partenaires du programme à venir voir les plantations à la pointe Combi. Parmi les partenaires, il y avait les agriculteurs dont certains testent eux-mêmes les nouvelles variétés d’ananas. Mais pour nombre d’exploitants agricoles, il n’est pas facile de se passer des produits chimiques, les désherbants et autres pesticides. Il va falloir pourtant s’y mettre, étant donné le durcissement de la réglementation. Le Cirad cherche aussi à favoriser les méthodes alternatives de protection des cultures, non chimiques avec par exemple la pose au sol, entre les cultures, des toiles biodégradables en amidon de maïs, pour éviter les mauvaises herbes, et pose de filets de protection contre le soleil et les pourritures, annonce l'ingénieur agronome Jean Guyot.
Ce programme rentre dans le cadre du RITA, le Réseau d’Initiative et de Transfert Agricole.
Le 20 juin, le Cirad avait invité les partenaires du programme à venir voir les plantations à la pointe Combi. Parmi les partenaires, il y avait les agriculteurs dont certains testent eux-mêmes les nouvelles variétés d’ananas. Mais pour nombre d’exploitants agricoles, il n’est pas facile de se passer des produits chimiques, les désherbants et autres pesticides. Il va falloir pourtant s’y mettre, étant donné le durcissement de la réglementation. Le Cirad cherche aussi à favoriser les méthodes alternatives de protection des cultures, non chimiques avec par exemple la pose au sol, entre les cultures, des toiles biodégradables en amidon de maïs, pour éviter les mauvaises herbes, et pose de filets de protection contre le soleil et les pourritures, annonce l'ingénieur agronome Jean Guyot.
ITW jean Guyot