Le Djokan exporté au Burkina-Faso

Du 22 janvier au 1er février 2021 Yannick Théolade alias Gran Dôkô Sawani Makan a apporté sa contribution pour le spectacle Supiim au Burkina-Faso. Des artistes venus du Bénin, de la Côte d'Ivoire, du Sénégal ont pu découvrir, l'art martial guyanais, le Djokan. 

C’est une rencontre avec l’artiste conteur Gérard Pientega Pingdéwindé dit KPG en octobre 2020 qui a permis à Yannick Théolade d’exporter le Djokan au Burkina-Faso, il y a quelques jours, pour la création du spectacle Supiim.

À gauche, Gérard Pientaga Pingéwindé dit KPG, qui a invité Yannick Théolade

Du 22 janvier au 1er février derniers, le créateur de cet art martial est allé découvrir cette terre d’Afrique aussi appelée la "Terre des Hommes intègres"

Yannick Théolade alias Gran Dôkô Sawani Makan avec une canne de cérémonie

Un échange avant tout culturel pour partager son savoir-faire et mettre en scène le projet artistique avec la collaboration d’artistes venus des quatre coins du continent africain. Ces derniers sont venus à la rencontre de Yannick Théolade et ont tous été initiés au Djokan. 

C’est l’esprit du rassemblement qui résonne dans cette ambition artistique. J'ai présenté le Djokan aux Burkinabés et notre culture plurielle guyanaise.

Des échanges magnifiques autour de ce projet qui met l'accent sur les valeurs humaines. 

Yannick Théolade, créateur du Djokan

 

Yannick Théolade avec une Kora, instrument traditionnel offert par un Griot, maître de Kora

Dix jours pour élaborer un spectacle hors du commun. 

Création du spectacle Supiim au Burkina-Faso

 

Le spectacle Supiim devrait être joué pour la première fois à la fin du mois de mars au Burkina Faso avant de faire l’objet d’une tournée mondiale. 

Tournée mondiale prévue pour le spectacle Supiim

 

Un moment inoubliable car fort en émotion pour le Guyanais, qui ne s'attendait à un tel accueil et ni à tant de générosité de la part de l'équipe du projet artistique.

KPG lui a fait découvrir sa ville Arbollé, sa famille et ses proches.  

Yannick Théolade : un voyage inoubliable

 

Et lorsqu'on demande au Dôkô ce qu'il a apporté à ses hôtes, hormis le Djokan, il évoque son savoir-être. 

Ce que je suis, un homme profondément ancré dans l'Amazonie. Ensemble, nous avons partagé nos visions du monde, nos visions artistiques.

Yannick Théolade

 

Les instruments avaient également un rôle a joué dans ces instants d'évasion. 

Le Djokan omniprésent

 

Si la situation sanitaire le permet, la Guyane devrait faire partie des terres d'accueil de la compagnie qui espère y jouer avant la fin de l'année 2021, Supiim, oeuvre hybride, mélange de chants, de danses, rythmes africains et guyanais.