Véritable témoin de l'histoire Guyanaise, le notaire Lucien Prévot a décidé de prendre officiellement sa retraite à 74 ans. Malgré la relève assurée par sa fille, il ne tourne pourtant pas le dos à sa profession et reste très engagé dans son étude notariale située à Cayenne.
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Dans son étude notariale située à Cayenne, Maître Lucien Prévot entrepose des archives et des documents exceptionnels, le plus ancien datant de 1831. Ces actes témoignent de l'histoire de la Guyane et il tenait à les conserver précieusement : "C'est une volonté de ma part. On m'a demandé à un moment donné de verser mes documents aux archives départementales. je m'y suis donc rendu, et quand j'ai constaté que mes archives seraient moins bien entreposées que chez moi, j'ai refusé".
Tout au long de sa carrière, Lucien Prévot s'est retrouvé confronté à des situation pittoresques. Notamment la vente de parcelles de terrains illégales ou encore les préjugés sur les salaires plus où moins élevés des notaires : "On pense toujours que les notaires touchent beaucoup d'argent, mais il faut savoir que sur le montant que vous versez, 85% de la somme revient à l'Etat. Nous sommes des collecteurs d'impôts".
Officiellement retraité depuis le 1er août dernier, il ne souhaite toutefois pas perdre certaines habitudes de travail à 74 ans. Il ne dispose plus de la signature agrégée par l'Etat qu'il a cédée à sa fille, mais continue de travailler aux côtés de cette dernière en tant que collaborateur.
Le reportage de Thierry Merlin et Sébastien Laporte
Un métier appris avec son père
Fils et petit fils de notaire, il ne se prédestinait pas à cette carrière. En effet, il voulait être prêtre mais n'as pas été au bout de sa formation. C'est grâce à son père qui'il se tournera vers le métier de notaire. "J'ai beaucoup appris avec mon père. J'étais très proche de lui, c'est vrai. Et c'est quelqu'un que j'ai toujours admiré car il était toujours très strict, carré [...]".Tout au long de sa carrière, Lucien Prévot s'est retrouvé confronté à des situation pittoresques. Notamment la vente de parcelles de terrains illégales ou encore les préjugés sur les salaires plus où moins élevés des notaires : "On pense toujours que les notaires touchent beaucoup d'argent, mais il faut savoir que sur le montant que vous versez, 85% de la somme revient à l'Etat. Nous sommes des collecteurs d'impôts".
Officiellement retraité depuis le 1er août dernier, il ne souhaite toutefois pas perdre certaines habitudes de travail à 74 ans. Il ne dispose plus de la signature agrégée par l'Etat qu'il a cédée à sa fille, mais continue de travailler aux côtés de cette dernière en tant que collaborateur.
Le reportage de Thierry Merlin et Sébastien Laporte
Après bien des années dans la profession, maître Lucien Prévot est désormais à la retraite. Cependant il reste très imprégné par son étude notariale implantée à Cayenne.