Au Suriname, la crise sanitaire s’est transformée en cauchemar depuis le début du mois de mai. Et la situation continue à empirer. Le gouvernement a durci ses mesures de restriction de la circulation.
Au Suriname, la crise sanitaire s’est transformée en cauchemar depuis le début du mois de mai. Et la situation continue à empirer. Le gouvernement a durci ses mesures de restriction de la circulation. Si le Suriname est entré en confinement pour au moins les deux prochaines semaines, le gouvernement a dû ajuster les mesures ce week-end face à une situation toujours plus dramatique.
Le président Chandrikapersad Santokhi dirige une équipe gouvernementale de crise afin d’apporter des réponses rapides et adaptées. Dans un premier temps pour tenter de réduire la tension hospitalière. Selon le quotidien De Ware Tijd, de nombreux patients atteints de Covid-19 n'ont pas pu obtenir d'aide médicale ces derniers jours parce que les hôpitaux n'étaient tout simplement pas en mesure de le faire. Et certains sont même morts. Tous les lits des établissements et les places des unités de soins intensifs sont occupés. La chambre de commerce met à disposition ses installations pour accueillir un hôpital d’urgence à partir de demain.
Ce week-end, au moins quatre personnes sont décédées du coronavirus, 88 en tout sur le seul mois de mai.