Le syndicat UTG santé tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme sur la dégradation de l'hôpital de Cayenne

Patricia Saïd, secrétaire générale adjoint de l'UTG santé
Lors d'une conférence de presse, la secrétaire générale adjointe UTG santé de l'hôpital de Cayenne a de nouveau fait part de l'inquiètude de son syndicat sur la situation de l'hôpital André Rosemon. Les conditions de travail sont de plus en plus dégradées et d'autres drames pourraient survenir.
A l'hôpital de Cayenne, selon le syndicat UTG, les choses vont de mal en pis. Les récents événements en sont une preuve. Au mois de juillet, un pensionnaire de l'Ehpad est décédé dans l'incendie de sa chambre et du mois de juin au mois d'août, quatre bébés sont décédés au service de réanimation néonatale après avoir été infectés par un staphylocoque doré. 
Les conclusions des enquêtes sur ces deux affaires devaient être connues rapidement selon l’Agence régionale de la santé. Toutefois pour le moment, rien n’est encore connu. Concernant l’incendie, les premiers éléments font état de négligence et de non respect des protocoles, indique t-on, sans plus de précision. Quant au décès des quatre nourrissons, les investigations doivent d’abord déterminer comment la bactérie est entrée dans le service puis vérifier les protocoles qui ont été mis en place. 
Patricia Said rappelle que cet état de fait, la dégradation continue de l'hôpital, est souligné depuis des années par son syndicat. Il en va de la santé des guyanais et de l'exercice professionnel dans des conditions acceptables des personnels de santé.

L'interview de Marie-Claude Thébia