Le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, était la semaine dernière à Brasilia pour une rencontre diplomatique. Il a, rapporte le site LPM, tenu des propos virulents devant ses homologues brésiliens, qualifiant de vol l’annexion du territoire de l’Essequibo. La querelle territoriale dure depuis plus d’un siècle. Elle s’était conclue par la décision en 1899 de fixer la frontière à son tracé actuel. Le référendum organisé ce dimanche 3 décembre à Caracas devrait être en faveur d’une annexion de la partie contestée par le Venezula et d’un rejet de l’autorité de la Cour internationale de Justice sur ce différend territorial.
Un territoire de 160 000 km représentant les deux tiers du Guyana
De son côté, le président du Guyana, Irfaan Ali a fait hisser le drapeau guyanien non loin de la frontière du Venezula et s’est dit prêt à défendre âprement les intérêts nationaux de son pays envisageant même d’implanter des forces militaires dans la région de l’Essequibo. Un geste perçu par les Vénézuéliens comme une énième provocation.
L’Essequibo est un vaste territoire de 160 000 km2 aux riches ressources minières et pétrolifères, peuplé de 135 0000 habitants auxquels le Venezuela promet la nationalité vénézuélienne.
Cette situation très tendue est très suivie au plan international. Les diplomates brésiliens inquiets de la proximité avec le Brésil de cette situation conflictuelle, tentent d’intercéder auprès du président Maduro pour qu’il accepte un arbitrage international. Une démarche dont les chances d’aboutir sont minimes tant les réserves de pétroles, découvertes dans la zone au mois d’octobre, estimées à 10 milliards de barils constituent un attrait irrésistible pour un pays en pleine crise économique.