Alix Madeleine est âgé de 27 ans. Le 16 mai 2022, il a déposé sa candidature pour les élections législatives (1ère circonscription de Guyane). Il était au côté de sa suppléante, Nadine Colin. Ce père de deux enfants est engagé dans le milieu associatif depuis près de 15 ans. Aujourd'hui, il est président de l’association Mouvement Jeunesse en Action (MJEA).
Il est aussi engagé dans la politique depuis sept ans. Il a d'ailleurs été membre du conseil d’administration du parti Guyane Rassemblement dans ses débuts. Au niveau professionnel, il a été responsable de la communication du Parc Naturel Régional de Guyane avant de se lancer dans l'entreprenariat. Il est désormais chef d'entreprises dans la construction de piscines et la location de voitures.
Pourquoi vous présentez-vous à cette élection ?
"J’ai décidé de répondre favorablement à l’appel de mon comité de soutien présidé par Hélène Sirder et ma candidature vient conforter la continuité du changement voulu par la population guyanaise et qui s’est manifesté lors des dernières élections à la Collectivité Territoriale de Guyane.
Mes combats pour la Guyane, dans le cadre de mon investissement associatif notamment, et ma volonté de défendre les intérêts de tous en me mettant à leur service, sont connus par un grand nombre puisque ces dernières années je suis allé à leur rencontre pour des échanges très riches sur plusieurs points.
J’ai travaillé sur de réelles propositions qui viendront marquer l’empreinte de la vision que j’ai pour mon territoire pour les 30 à 50 prochaines années. La Guyane souffre d’un retard structurel énorme et il faudra, au-delà du courage politique, de vrais combattants au Palais Bourbon. Je pense pleinement remplir ces conditions, et ma jeunesse ne peut-être que source de dynamisme pour les générations qui arrivent."
Quelles problématiques liées à la Guyane allez-vous porter à l’assemblée nationale ?
"Je ne compte pas perdre de temps : il faudra attaquer le sujet du foncier en demandant à l’État de doter nos collectivités de compétences nouvelles notamment dans la gestion de ce foncier.
La question du pouvoir d'achat doit-être débattue pour un mieux vivre certain, sans oublier l’accompagnement de la baisse très sensible des impôts de production pour les entreprises, de façon à leur permettre d’investir sensiblement dans le défi écologique et climatique.
Il y a bien entendu d’autres priorités, puisque tout est urgent en Guyane mais il faudra adapter la posture au contexte et je pense en toute humilité, que je serai en mesure de le faire et de me faire entendre."
Dans quel groupe de l’Assemblée Nationale comptez-vous siéger ?
"La Guyane ne peut pas se permettre de siéger dans l’opposition. C’est inadmissible vu le retard visible à l’œil nu. Siéger dans les rangs de l’opposition, ne pourrait que conforter le retard dénoncé, ce n’est ni mon but, ni ma stratégie.
Je négocierai en revanche un temps de parole plus important et un accompagnement appuyé des collègues ultramarins et nationaux sur des dossiers importants notamment sur le lobbying. Je compte également imposer des associations locales dans les démarches que je compte entreprendre."