Agé de 50 ans, Boris Chong-Sit est avocat de profession, marié et père de quatre enfants. « Je suis issu par mon grand-père de l’immigration chinoise et profondément Guyanais… C’est donc tout naturellement que je suis revenu « au pays » après mes études de droit à l’Université de PARIS II-ASSAS, l’obtention de mon diplôme d’avocat (CAPA) et m’être formé pendant deux ans à l’exercice de mon métier à Paris dans un gros cabinet franco-américain, puis l’année suivante dans un cabinet de Fort-de-France en Martinique, et ce durant une année. » Boris Chong-Sit est aussi un passionné de sport et adepte du tennis en particulier qu’il pratique au moins quatre jours par semaine.
Actuellement conseiller territorial dans l’opposition à la Collectivité territoriale de Guyane, Boris Chong-Sit est le candidat du parti « Guyane Rassemblement ».
-
1 Pourquoi vous présentez-vous ?
Il s’agit d’une nouvelle forme d’engagement politique au service de notre pays. J’ai exercé des mandats exécutifs locaux d’adjoint au maire de Cayenne, de Vice-président du Conseil Régional et je suis actuellement conseiller territorial d’opposition à la CTG. Je souhaite mettre cette expérience d’élu local, qui m’a permis de me confronter à la réalité des dossiers de notre territoire, au service de la Guyane mais à l’échelon national cette fois-ci ; dans une autre dynamique et sous ma seule et entière responsabilité. J’ai aujourd’hui une maturité politique et une assise technique qui me permettront d’être crédible puis efficace quand il s’agira de défendre nos intérêts auprès des ministères ou de la Présidence de la République.
Je veux produire un travail législatif sérieux et méthodique afin que les lois votées au niveau national soient, chaque fois que nécessaire, amendées et adaptées à nos réalités.
Je veux par ailleurs être le garant d’une Guyane dignement représentée au niveau national et international avec une voix qui ne tremble pas, ne bégaye pas. Notre pays mérite que ses intérêts soient défendus avec force et pragmatisme, tant les défis seront nombreux au premier rang desquels figure l’accompagnement de notre évolution statutaire vers plus d’autonomie, hors des seuls cadres des articles 73 et 74, qui fait l’unanimité au Congrès des élus de GUYANE depuis avril 2017.
-
2 Quels sont les principaux sujets de la Guyane que vous porterez à l’Assemblée nationale ?
Tant de choses sont malheureusement prioritaires en GUYANE. La mise en œuvre d’un vaste plan de rattrapage infrastructurel conforme à l’Accord de GUYANE de 2017 n’est plus négociable. Nous sommes un territoire de la République, de l’Europe mais nous n’en avons pas les standards minimums, et ce alors même que nous en subissons parfois les contraintes normatives.
Je veux que soit inscrits aux termes des prochaines lois de finance du quinquennat des crédits exceptionnels pour la construction ou la réfection d’hôpitaux, de routes, d’une cité judiciaire, d’EHPAD, d’ouvrages numériques, d’établissements d’enseignement et de formation, etc… L’évolution statutaire sera également un rendez-vous phare de la prochaine mandature législative ; il faut la co-piloter avec méthode, technique et force de persuasion.
Par ailleurs, La Guyane mérite que son développement endogène (agriculture, pêche, mine, pétrole, éco-tourisme, bois, biodiversité, etc...) ne soit plus improprement freiné des normes et procédures inadaptées à son ancrage sud-américain ou autres considérations politiques nationales et européennes visant à la maintenir « sous cloche » comme gage de bonne conscience. Je veux être le promoteur d’un véritable développement endogène respectueux de notre environnement.
-
3 Dans quel groupe de l’Assemblée Nationale allez-vous siéger ?
Ayant été en désaccord profond avec la gestion gouvernementale de la crise sanitaire liée au COVID, en ce qu’elle a imposé, par la loi, le pass vaccinal ce qui a conduit à la suspension ou à la radiation des personnels soignants non vaccinés, j’ai indiqué sans ambiguïté, et ce dès l’annonce de ma candidature au mois de janvier dernier, que je ne siègerai pas dans le groupe majoritaire de Monsieur MACRON. Compte tenu des résultats insolites de l’élection présidentielle en outre-mer (basculement majoritaire entre Monsieur MELANCHON, au premier tour et Madame LE PEN au second), élu député de Guyane, je proposerai à mes collègues ultramarins de constituer un groupe parlementaire d'opposition libre et autonome vis-à-vis des grands partis nationaux. Pourraient s’y associer, s’ils le souhaitent, les députés corses, ainsi que tous ceux qui représentent des territoires oubliés de la république.