Saint-Laurentais de 22 ans, Gillermo Jojé est le plus jeune des candidats aux législatives. Diplômé d’un Bac +2 Gestion d’administration et d’entreprises, il a son actif une longue expérience associative comme fondateur, notamment, des mouvements « Jeunesse Réveillée » et « Jeunesse Engagée » pour la marche des lycéens du 27 mars 2017 à Saint-Laurent-du-Maroni.
Ancien représentant des lycéens au niveau local et national dans le conseil académique et national de la vie lycéenne sous la présidence du ministre Jean-Michel Blanquer, il occupe actuellement le poste de vice-président étudiant du conseil d’administration de l’Université de Guyane et est le président et fondateur de l’association la Maison des jeunes de Guyane. Son engagement politique complète son action associative.
- Pourquoi vous présentez-vous ?
Ma suppléante Yvane Horth et moi-même nous présentons à cette élection afin d’être forces de propositions représentatives des idées de la population. En effet ce sont ces idées qui seront farouchement défendues au niveau national. Nous croyons que c’est pour cela que la population nous fait confiance et nous mandate. Nous accusons un retard incontestable en Guyane, et pour une évolution certaine, nous devons changer de stratégie et arriver face au gouvernement avec des projets et des solutions pour nous. Les élections législatives succèdent aux présidentielles, car le programme présidentiel est loin d’être exhaustif, et encore moins représentatif des difficultés de l’ensemble de la nation. Il est moins aisé pour notre gouvernement de totalement déceler les freins que peut rencontrer notre territoire ultramarin. La barrière géographique est l’une des raisons de ce déphasage et c’est pourquoi ces élections sont là pour amorcer avec plus de spécificités les apports manquant à la Guyane. Ainsi, il est de notre responsabilité de proposer des solutions pour notre département car personne ne le fera à notre place.
- Quels sont les principaux sujets de la Guyane que vous allez porter à l’Assemblée Nationale ?
Depuis 1950 l’Etat crée des inégalités sociales sur le territoire et personne n’en parle réellement. Lorsque nous voyons les chiffres donnés sur la situation de la population, qui ne s’améliore pas dans la quasi-totalité des groupes sociaux, oui le pouvoir d’achat et la lutte contre la précarité seront une de nos premières notre priorité! Dès la diffusion de notre programme la population aura l’occasion de découvrir les différentes solutions que nous leur proposons de défendre pour l’Entreprenariat, l’Agriculture, l’Enseignement et l’Éducation, la Santé et pour finir les Administrations et Services publiques. Nous avons fait un vrai travail auprès de la population à tous les niveaux, et même durant la campagne les concitoyens pourront donner leur avis et commentaire sur les différents points de notre programme.
- Dans quel groupe de l’Assemblée Nationale allez-vous siéger ?
Après avoir appelé à voter Jean-Luc Mélenchon nous pensons que siéger avec la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale sera un scénario plus que probable.