C’est au dernier jour de dépôt des candidatures à la préfecture que Jessika Delar-René a fait connaître son engagement dans la bataille des législatives.
Au coeur de ses résolutions figure le mot : résilience. Une notion essentielle pour celle qui se définit comme une cheffe d'entreprise humaniste et scientifique. Elle exerce dans le Consulting et gestion de projets, entre autres activités, elle est aussi coordinatrice pédagogique et professeur de sciences Mathématiques, Physique chimie, SVT, Collège, Lycée, Université.
Quadrilingue, Jessika Delar-René est diplômée d'un master chimie analytique et modélisation, d'un master et d'un doctorat en sciences de l’environnement, écologie végétale. Elle a effectué des stages et des recherches à l'Université de Chulalongkorn Thaïlande, l'Université du Québec à Montréal Canada et à l'Université autonome de Querétaro Mexique.
Partout où Jessika Delar-René s'est rendue, en plus de ses études, elle a exercé des activités associatives dans l'humanitaire.
Cette femme de 39 ans, dont la suppléante est Naomi Detournelle, milite pour une nouvelle organisation de la société : forte, juste et bienveillante.
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Pourquoi vous présentez-vous ?
Mon indignation face aux incohérences d’un système qui se meurt. Ce système fondé sur des principes de conquêtes, de domination par la ruse ou par la force. Cette pensée vieille du 18ème siècle, trop fortement présente localement, limite l’épanouissement de notre société. Face à elle, une société civile avec des valeurs et des principes de mutualisation, coopération, entente. Une population de plus en plus consciente, éveillée, bien ancrée dans son 21ème siècle. Ce choc des pensées, créé un fossé entre le peuple et ceux qui sont supposés le représenter. J’ai à cœur de pouvoir servir et défendre les intérêts de la population Guyanaise par la mandature de député, en déployant tous les outils indispensables pour adapter la loi aux spécificités de notre Guyane. Et surtout préparer l’avenir en créant un espace politique, plus en accord avec nos valeurs humaines, être le relais d’une société Guyanaise en pleine mutation et porter cette vision nouvelle, forte, juste et bienveillante au plus haut niveau.
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Quels sont les principaux sujets de la Guyane que vous allez porter à l’Assemblée Nationale ?
Investir dans l’éducation en proposant une offre diversifiée, adapté à notre région. L'éducation est le pilier de toute société moderne et développée. La société moderne est de plus en plus complexe car diversifiée. Ces identités multiples qui s’affirment enfin librement, sont en quête de repères.
Ces 20 dernières années passées à accompagner les jeunes au sein de mes associations et dans mes entreprises, me permettent de constater, que nos jeunes manquent cruellement de repères, références et représentativités. D’où la nécessité d’adapter leur apprentissage scolaire à leur quotidien, leur éducation culturelle et leur région. Pour se faire nous devons faciliter, en allégeant la loi, l'installation d'établissement scolaire privé, écoles alternatives, écoles adaptées, spécialisées par la voix scolaire ou de l'apprentissage. Il devient urgent de créer des structures mieux adaptées à notre population étudiante et désengorger les établissements scolaires publics, afin qu'ils jouent pleinement leur rôle au sein de l'institution. Nous devons en priorité investir dans l'éducation!
Lever les blocages politiques et financiers : Restaurer la confiance entre les porteurs de projet et le politique par l’instauration d’un contrat d’engagement réciproque. Les acteurs de la société civile sont l’essence même du développement économique, à condition de leur laisser l’espace nécessaire pour exprimer leur savoir-faire. Que les parties respectent mutuellement leurs engagements et que les collectivités ne soient plus perçues tel un concurrent dominateur, mais jouent leurs rôles de partenaires, amplificateurs du développement économique.
Comprendre les blocages financiers, fortement présents, spécifiquement en Guyane, en demandant une commission d’enquête. Le premier pas vers la résolution d’un problème, c’est de l’identifier correctement, auquel cas nous sommes condamné à prendre des raccourcies vers des solutions inadapté et éphémères.
Le développement économique de la Guyane par le développement durable. Faire de la Guyane une référence à l’échelle mondiale en matière de développement durable, dans le respect de nos traditions! Tout est à faire, donc commençons sur de bonnes bases. Sans pour autant négliger les situations d’urgence qui nécessiterait des solutions temporaires cadrées, avec la condition sine qua non, qu’elles seront limitées dans le temps, pour être remplacées par du durable. ‘’Durable’’ ne doit en aucun cas signifier ‘’blocage’’ !
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Dans quel groupe de l’Assemblée Nationale allez-vous siéger ?
Le mieux est d'attendre afin d’observer et analyser la matrice des groupes parlementaires qui composeront l'assemblée nationale. Evitons ainsi, les contradictions ou promesse politique sans fondement. N'oublions pas que seul l'intérêt de la population compte, donc j’irai là où se trouvent les intérêts de la population Guyanaise.