Line Létard n’est pas une novice en politique. Agée de 49 ans, elle a un fils de 21 ans. Secrétaire générale de Walwari depuis 2017, elle a été conseillère municipale à Kourou (2008-2014) et conseillère régionale (2010-2015). C'est la seconde fois que Line Létard, ancienne suppléante de Christiane Taubira se présente aux législatives. Line Létard a fait part de sa candidature le 21 mars dernier. "Pour donner à notre Guyane son poids, sa voix et surtout pour lui faire gagner : je suis candidate aux législatives", a-t-elle déclaré.
Fonctionnaire de l’Education nationale depuis 25 ans. Line Létard est à la tête d'une candidature d'union soutenue par Walwari, le PSG (Parti socialiste guyanais) et Guyane Ecologie. Le remplaçant de Line Létard est Patrice Catayée.
- Pourquoi vous présentez-vous ?
La Guyane est en état d’urgence sur les plans économique, social et environnemental. Ces urgences se sont amplifiées pendant ces 12 dernières années et nécessitent une députée qui fera montre de fermeté, de pugnacité et qui sera focalisée sur l’obtention de résultats au bénéfice des populations. L’expérience, la maturité politique, l’appréhension exhaustive des défis à relever : tels sont mes atouts premiers.
- Quels sont les principaux sujets de la Guyane allez-vous porter à l’Assemblée Nationale ?
Les principaux sujets que je porterai à l’Assemblée Nationale sont nombreux. Tous les sujets sont une priorité pour la Guyane. Il y a par ailleurs, ceux annoncés dès la campagne présidentielle tels que : la Réforme du départ de l’âge à la retraite qui est un non-sens politique pour la Guyane et qui est lié dans cet aspect au pouvoir d’achat des Guyanais, un thème d’importance dont je me saisirai à l’Assemblée nationale. Ensuite, il y a les injustices qui privent depuis trop longtemps les Guyanais d’une manne financière considérable et auxquelles il faudra mettre un terme :
- La Dotation Globale de Fonctionnement des collectivités, plafonnée sur le superficiaire- spécificité guyanaise- et par ailleurs issue d’un calcul biaisé des populations car ne tenant pas compte des chiffres de l’immigration clandestine.
- La défiscalisation abusive de l’activité spatiale sur l’acheminement des satellites sur notre territoire.
- Les retombées de la taxe carbone et l’enclenchement d’un cercle vertueux de protection et d’entretien de la forêt.
- Dans quel groupe de l’Assemblée Nationale allez-vous siéger ?
Il est trop tôt pour le dire : l’Assemblée nationale n’est pas encore constituée. En tout état de cause, je siégerai dans un groupe d’idéologie de Gauche et qui en portera les valeurs.