Rolande Chalco-Lefay est âgée de 58 ans. Après l’obtention de son baccalauréat en 1981, elle se dirige vers l’éducation nationale où elle intègre l’École Normale pour devenir institutrice à Saint-Georges de l’Oyapock en 1981 puis professeure des écoles durant 30 ans. Elle décide en 2010, à l’âge de 47 ans, de prendre sa retraite anticipée pour se tourner vers le monde de l’entreprise dans la vente d’automobiles aux côtés de son frère ainé. C’est à l’âge de 25 ans qu’elle s’intéresse à la politique de sa commune en devenant conseillère extra-municipale de la commune de Rémire-Montjoly auprès du docteur Edmard Lama durant 12 ans. Elle revient sur la scène politique 18 ans après, en 2014, en tant que conseillère municipale de Rémire-Montjoly cheffe de la majorité, "déléguée à l’embellissement de la ville, gestion des espaces publics et des services funéraires".
Le 18 décembre 2015, elle intègre la Collectivité territoriale de Guyane sur la liste de Rodolphe Alexandre. Elle obtient la délégation "Culture, Patrimoine et Identités" en tant que 9ème vice-présidente.
Depuis 2021, sans titre politique, elle continue à œuvrer sur le terrain dans les associations de jeunesse, de familles et de santé. Son but après deux mandats locaux est de poursuivre vers un mandat national afin de continuer le travail de terrain commencé depuis plusieurs décennies. Son remplaçant est Ancy Clet.
- Pourquoi vous présentez-vous ?
Je me présente car je suis une femme de terrain, de proximité et d’expérience politique. J’ai une ambition…celle de faire de la population guyanaise et de tous les Français et Françaises, ma priorité. En tant que citoyenne et ancienne élue, il est noble et courageux de vouloir porter sa pierre à l’édifice du changement et de vouloir améliorer la qualité de vie de mes concitoyens. Je suis prête à me battre afin de concilier les exigences nationales aux spécificités et aux réalités économiques, culturelles, sociales et environnementales de mon territoire. J’ai mené et je mène encore des combats qui me comblent. Et aujourd’hui, ils me donnent assurément la force et l’envie d’aller toujours plus loin et porter haut mes valeurs.
- Quels sont les principaux sujets de la Guyane allez-vous porter à l’Assemblée Nationale ?
Je tiens tout de même à rappeler que dans mon rôle de porte-parole moi députée je pourrais intervenir auprès des pouvoirs publics pour la mise en place de certaines politiques, notamment économiques, sociales, culturelles ou autre de ma circonscription. Je pourrais toujours me faire l’écho des préoccupations de mes électeurs à l’Assemblée nationale, dans la mesure où celles-ci ont une dimension législative. Je serais un relai des acteurs socio-professionnels, des entreprises, des fédérations, mais aussi des particuliers et des associations de ma circonscription auprès des services de l’Etat : Relancer le développement économique Dynamiser notre territoire. Être à l’écoute des revendications sociales. Poursuivre le processus d’évolution statutaire. Respecter les accords de Guyane.
- Dans quel groupe de l’Assemblée nationale allez-vous siéger ?
Dans un premier temps, sachez que je me présente sans étiquette. Pourquoi ce choix ? Tout simplement parce qu' en me plaçant au-dessus de tout mouvement, au-dessus de toute responsabilité imposée par un « encartement », je donne un véritable sens à mon engagement. Ici, il est plutôt question de garder une certaine liberté et continuer à travailler ensemble, avec toutes et tous. Bien que les idéologies politiques soient légitimes, je ne remets pas cela en question, je crois que c’est l’intérêt général qui prime. Évidemment, si je suis élue, il faudra choisir un groupe. Eh bien, je choisirais le groupe qui pourra entendre la colère de la Guyane et qui entendra ses revendications afin de trouver des solutions.