Yari Bernard Contout Bellony est âgé de 42 ans, Cayennais de naissance et Matourien de résidence, il est père d'un garçon de 14 ans. Rentré au Conseil Général en 2009 à la direction des Transports en tant que rédacteur, il exerce aujourd'hui, la fonction de technicien du bâtiment à la Collectivité Territoriale de Guyane. Informaticien de formation, il intervient à l'Université de Guyane dans le cursus "Outils Informatiques et Multimédia", il est également formateur au Centre National de la Fonction Publique Territoriale, sur le thème "A la découverte des outils informatiques et numériques". Depuis 8 ans, il est Secrétaire général de la section syndicale CDTG-CFDT à la CTG. Sa suppléante se prénomme Mélody Righetti, âgée de 32 ans et Professeure des Écoles à Rémire-Monjoly.
- Pourquoi vous présentez-vous ?
Ayant grandi dans un tissu familial très impliqué dans la société locale, c'est tout naturellement que très jeune, je me suis intéressé à la chose politique. Acteur en tant qu'élève gréviste du lycée DAMAS, premier lycée à manifester dans les rues, nous serons les précurseurs de ce qui donnera naissance aux mouvements de Novembre 96 pour l'obtention du rectorat. En 2004, je fais mes premières armes en politique pour les élections régionales, placé en dixième position sur une liste de jeunes appelée "Cartes sur Table". Les mouvements sociaux de 2017, vont stigmatiser l'incompétence de nos élus locaux, je prends alors conscience qu'il faut me relancer dans l'échiquier politique afin de proposer une gestion différente, une autre vision pour l'évolution de notre territoire. En 2019, je fais partie des membres fondateurs du Mouvement Guyane Renouveau mais déjà engagé bien avant, avec mon oncle Hubert Contout pour les municipales à Matoury en 2020, je me concentrerai plutôt sur ces échéances et nous monterons une liste nommée "Matoury, Changeons de Cap". A la suite de tout cela, mûrie alors la réflexion des Législatives et c'est avec une partie de mon entourage que l'idée fera son chemin. Et aujourd'hui vous connaissez le fruit de cette réflexion.
- Quelles problématiques, liées à la Guyane, allez-vous porter à l’Assemblée Nationale ?
La Guyane aujourd'hui souffre de nombreux maux, sur le plan de la Santé, de l'Éducation parentale et scolaire, sur le plan migratoire et celui de l'insécurité. La liste pourrait être encore bien plus longue mais je m'arrêterai là pour l'instant. La majeure partie de ses problèmes sont transversaux mais surtout sont des compétences régaliennes qui ne sont pas exercées correctement. L'État faillit donc à ses responsabilités et mon rôle sera de mettre toutes ces institutions face au respect des lois, de l'équité de traitement sans oublier de l'adapter à la réalité de notre territoire. Les 3 problématiques que je porterai donc très rapidement à l'Assemblée sont : - Les questions touchant l'Éducation et la Santé - L'Évolution Statutaire de la Guyane - La question de la misère, de la pauvreté et du pouvoir d'achat des Guyanais
- Dans quel groupe de l’Assemblée Nationale comptez-vous siéger ?
A l'heure actuelle, il n'est pas possible de se positionner puisque les élections n'ont pas encore eu lieu et donc les groupes ne sont pas encore constitués, mais je compte siéger dans le groupe qui me permettra de favoriser l'intérêt de la Guyane et des différentes populations qui la constituent. Ce ne sera, bien évidemment, pas avec le groupe de la majorité actuelle car les Guyanais ont clairement rejeté le projet du Président de nouveau réélu, il ne serait par contre pas impossible de siéger avec le groupe des "Insoumis". Nous ouvrirons, de ce fait, les négociations à l'issue des élections.