Les associations sportives de Cayenne en difficultés financières

Rencontre importante ce soir entre plusieurs associations sportives de la ville de Cayenne et certaines ligues. Parmi les points à l’ordre du jour :  la gratuité de l’utilisation des infrastructures sportives et la remise en état de ces installations.
 
Rencontre importante ce soir entre plusieurs associations sportives de la ville de Cayenne…et certaines ligues.Parmi les points à l’ordre du jour : réclamer à la Mairie de Cayenne, la gratuité pour l’utilisation des infrastructures sportives et la remise en état de ces installations.
Avec l’ampleur de la crise sanitaire de cette année, marquée par une forte diminution de l’apport financier des sponsors, les associations sportives cayennaises sont pour beaucoup en asphyxie financière.


La gratuité pour tous

Trouver des solutions pour survivre c’est l’objectif de ces associations. La ville capitale et l’une des seules communes de Guyane à faire payer au club les créneaux pour les entraînements sur ces structures comme le complexe sportif Jean-Claude Lafontaine, le centre aquatique ou encore le stade municipal Georges Chaumet. Certes le coût n’est pas très élevé, par exemple, pour un créneau de 2h par semaine sur le terrain de basket du stade Lafontaine, le club devra débourser un peu plus de 300 euros par an. Seulement, pour ceux ayant beaucoup de licenciés la facture annuelle atteint plus de 2000 euros. En outre, le montant et légèrement plus élevé pour d’autres structures comme le tout nouveau hall Marigard. La situation est telle que certaines associations ne peuvent pas s’acquitter des sommes réclamées et voient arriver un ATD (avis à tiers détenteur) sur leur compte bancaire. Résultat : plus de finances avant régularisation.
 

Des subventions pour faire face

 Autre plainte, de certaines associations sportives cayennaises l’impossibilité d’obtenir des subventions de la part de la mairie depuis 2015.
Ces clubs sportifs vont donc dans un premier temps réclamer au maire de Cayenne la gratuité pour l’utilisation des infrastructures de la ville et surtout la mise aux normes de ces terrains de sport jugés pour beaucoup de clubs en mauvais état voir même impraticables.