L’accord de Guyane d'avril 2017 a ouvert une nouvelle séquence sur le territoire du très ancien débat statutaire. 6 mois après sa signature les élus sont réunis Congrès pour lancer le processus des états généraux. Un travail de toutes les forces vives dont doit découler le Projet de la Guyane menant le cas échéant à l’évolution statutaire.
Le Congrès du 27 novembre 2018, referme les états généraux. Il est marqué par une différence d’approche entre les élus de la majorité territoriale et l’opposition. L’unité, après une séance fleuve de 9 heures, sera sauve au prix d’une motion validant toutes les approches :
- le principe d’une consultation,
- la nécessité d’améliorer le Projet Guyane
- et la demande au gouvernement de compétences renforcées pour la CTG.
Avec de nombreux mois de retards, le Congrès du 14 janvier 2020 s’ouvre sur un aveu de positions irréconciliables au sein du groupe ayant travaillé sur le Projet. Cette fois, c’est le plus petit dénominateur commun qui servira à maintenir la cohésion. On s’accorde sur le principe d’un statut à la carte pour la Guyane sur la base d’un Projet Guyane qu’il faudra compléter, modifier, une nouvelle fois, mais avec l’appui d’experts.
Le Congrès de ce 26 mars doit relancer ce processus avec un calendrier et une méthode renouvelée.