Les Geckos, ces petits lézards s'accrochent aux murs grâce une infime couche de graisse collante sur leurs pattes

La pate d'un gecko ou margouillat emprisonné dans un verrre
Sur les réseaux sociaux, nombreuses sont les personnes qui appellent au secours et se plaignent des gecgkos. Des petits lézards qui encombrent les murs et sols des maisons qu’ils salissent jour après jour de leurs déjections. La plupart veulent des solutions radicales pour éliminer ces envahisseurs domestiques. Qui sont-ils ?

Gadò kaz, pat cana, ti léza, margouillat, gecko quel que soit le nom que lui est attribué ce petit animal suscite les passions. En Guyane, ceux qui squattent nos intérieurs sont des Gekkoninae nocturnes. Ce sont des insectivores qui savent se faire remarquer par les petits cris qu’ils poussent. Ils sont munis, explique-t-on dans la revue Sciences et Avenir, d’une couche de gras ultra-fine (elle se mesure en nanomètres) qui couvrent l’extrémité de leurs pattes, leur permettant une adhérence « quasi surnaturelle ». C’est une étude récente qui révèle cette capacité de ce mini animal. Et cette découverte pourrait permettre de développer les recherches pour mettre au point « un véhicule capable de parcourir un mur »

A lire ici l'article de Sciences et Avenir

Un petit animal qui a été introduit en Guyane

Le margouillat (Hémidactylus mabouia) est un Gecko qui a été introduit en Guyane et c’est celui avec lequel nous cohabitons le plus souvent.

A lire ici, l’article d’Hervé Breton

Réfugiés derrière les tableaux la journée, les gadò kaz, pat cana, ti léza, margouillat, gecko se déchaînent, en général, la nuit sur les murs à courser les insectes, dans les cuisines à la recherche de nourriture et même se retrouvent parfois piégés dans les éviers dans la veisselle sale.

La tête d'un gecko, margouillat emprisonné dans un verre

Inoffensifs, certes, mais salisseurs sûr, leurs déjections nombreuses sur les murs blancs particulièrement et les sols empoisonnent l’existence de tous ceux qui aspirent à un intérieur propre et se retrouvent chaque matin à devoir effacer les traces des margouillats.
C’est pourquoi, finalement, malgré tout l’intérêt qu’ils peuvent représenter, ils se retrouvent dans le camp des nuisibles pour lesquels des répulsifs sont vendus dans les quincailleries.

Néanmoins, les margouillats font partie de la biodiversité guyanaise qui font l'attrait de notre région et à ce titre, il convient, peut-être, d'accepter une certaine dose de désagréments.