C’est une histoire émouvante, un problème de pauvreté, vécu par une retraitée de Cayenne. Prudence, 63 ans, née en Guyane et de nationalité française, vit au jour le jour avec 235€ par mois. Comment se retrouve-t-elle dans cette situation ? Quels sont les aides possibles ?
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C’est une histoire qui a ému bon nombre d'entre nous : ce problème de pauvreté, vécu par une retraitée de Cayenne. Prudence, 63 ans, née en Guyane et de nationalité française, vit au jour le jour avec 235€ par mois. Comment se retrouve-t-elle dans cette situation ? Quels sont les aides possibles ?
Le dossier révèle que Prudence aurait envoyé certaines pièces justificatives à d’autres organismes. Ainsi, l’instruction menée par le CCAS se retrouve gelée depuis presque un mois.
Face à ces impasses et lenteurs administratives, aggravées en cette crise sanitaire, plusieurs élans de solidarité ont d’ores et déjà été constatés.
Alex est président de l'association Amapo. Comme beaucoup d’autres, il a voulu agir, immédiatement après la diffusion de notre reportage.
Symptomatique de la précarité de certains retraités en Guyane, la situation de Prudence n’est pas un cas isolé.
Le nombre de personnes confronté à ces problèmes reste encore difficilement quantifiable sur le territoire.
Le reportage d'Antoine Defives :
Un protocole d'accompagnement
27 ans de carrière et moins de 250€ par mois pour vivre. La situation précaire de Prudence soulève de nombreuses interrogations. Pourtant, le Centre Communal d'Action Sociale certifie avoir mis en place un protocole d’accompagnement personnalisé, afin que la retraitée puisse bénéficier de l’intégralité de ses droits et ainsi augmenter ses revenus."On essaye de recueillir le maximum de pièces justificatives pour déposer un dossier. Les usagers doivent absolument apporter les éléments, s'ils ne le font pas, on ne pourra pas mener l’action pour eux".
Instruction gelée
Le dossier révèle que Prudence aurait envoyé certaines pièces justificatives à d’autres organismes. Ainsi, l’instruction menée par le CCAS se retrouve gelée depuis presque un mois."Le fait qu’il n’y ait pas assez de socio professionnels sur la Guyane peut mener à ce que les personnes soient en manque d’information. Si elle avait le suivi d’une assistante, elle aurait pu faire valoir ses droits".
Elan de solidarité
Face à ces impasses et lenteurs administratives, aggravées en cette crise sanitaire, plusieurs élans de solidarité ont d’ores et déjà été constatés.Alex est président de l'association Amapo. Comme beaucoup d’autres, il a voulu agir, immédiatement après la diffusion de notre reportage.
"Faut l’aider dans l’urgence, des denrées alimentaires, du matériel, etc… l’aider en attendant que sa situation administrative se résolve, l’aider là tout de suite maintenant".
Symptomatique de la précarité de certains retraités en Guyane, la situation de Prudence n’est pas un cas isolé.
Le nombre de personnes confronté à ces problèmes reste encore difficilement quantifiable sur le territoire.
Le reportage d'Antoine Defives :