Les maires du François et de Sinnamary ont décidé de faire la paix et de mettre un terme à cette querelle qui oppose les clubs de football qui se sont affrontés en 32ème de finale de Coupe de France le week-end dernier.
Annulation des recours des deux clubs, jumelage entre la ville de Sinnamary et celle du François...les deux édiles ont décidé de faire la paix et de mettre un terme à cette querelle qui oppose les clubs de football qui se sont affrontés en 32ème de finale de Coupe de France le week end dernier. En visio-conférence, les deux maires ainsi que les présidents des deux clubs et des ligues de Football se sont mis d’accord pour enterrer la hache de guerre.
Déclaration commune
Une déclaration commune et des engagements forts pour mettre un terme à la polémique et la rengaine suscités à l’issue de ce 32ème de finale de coupe de France. Les deux clubs s’engagent à retirer leurs plaintes respectives…Ils souhaitent aussi jumeler leurs communes, pactiser plutôt que de se déchirer.
Cela a déchaîné les passions. Il y a encore des réactions passionnées. Nous croyons à l'apaisement des peuples, des outre-mers. Nous voulons construire un projet commun.
Réconciliation
Une semaine après le match et l’agitation médiatique, il est temps de faire retomber la pression, de prendre de la hauteur et de vivre en bonne intelligence. En visioconférence les maires, les présidents de clubs et de Ligue de football ont décidés d’enterrer la hache de guerre.
C'était une situation insupportable. Il fallait trouver des moyens de communiquer pour sortir par le haut.
Pacte de non agression
Si les chants injurieux proférés dans le vestiaire à l’issue du match par les joueurs du club Franciscain ont heurté une partie de la population et déclenché la polémique, l’intrusion d’un groupe accompagné des 500 Frères dans l'hôtel de la délégation martiniquaise pour réclamer des excuses, a tout autant choqué.
Il faut bannir tout comportement visant à mépriser son adversaire, qu'on gagne ou que l'on perde. C'est le message que nous voulons faire passer.
Les maires ont travaillé toute la semaine à cette réconciliation, pour que tout le monde ressort grandi de cette épreuve.
Le reportage de Guillaume Perrot et Frédéric Larzabal :