Les restaurants sans terrasse peuvent à nouveau recevoir du public

Depuis samedi dernier, plusieurs mesures de freinage ont été levées ou allégées, suite à la réunion de la cellule de crise interministérielle. Les professionnels de la restauration ont désormais le droit de recevoir du public à l'intérieur de leurs établissements. L'arrêté est sorti vendredi dernier, une bonne nouvelle pour cette profession sinistrée. Cependant, la reprise n’est pas toujours tout rose lorsque que le restaurant est resté fermés 6 mois. 
 

Le retour des habitués

Jean-Yves est un habitué de ce restaurant du centre-ville de Cayenne.
Alors quand il a appris sa réouverture hier soir après 6 mois de fermeture, il s’est précipité pour y déjeuner.

"Ça faisait un moment que nous ne pouvions pas, maintenant que c’est possible c’est une très bonne chose, on retrouve nos réflexes. Pour une entreprise, c’est une bonne chose également."

Jean-Yves

Des difficultés...

Reprendre le service en salle après 6 mois de fermeture : un plaisir pour Martine et son fils…même s’ils font face à quelques difficultés…
S’ajoutent aussi des problèmes de stock pour pouvoir de nouveau proposer une carte aussi élargie qu’auparavant.
 

"Y’a des gens pendant ces 6 mois qui ont eu un autre projet pro sans nous en informer, problème aussi de machines qui tournaient au ralenti et qui rendent l’âme quand on les remet en route".

Marttine Ledieu co-gérante 

Une ouverture prudente

Ce café de Rémire-Montjoly, lui, n’assure pas encore le service en salle. Après quelques jours de préparation, la réouverture est programmée pour ce vendredi.
 

" Pour le moment nous réarrangeons la salle, 2m de sécurité entre les tables.  Nous sommes munis d’une blouse et d’un masque. Bien sûr à la réouverture nous allons garder cet équipement de sécurité".

Mauritha Edisson -responsable de salle

Pour pouvoir reprendre son activité, chaque établissement doit déclarer la réouverture auprès des services préfectoraux, et attester sur l’honneur remplir toutes les conditions sanitaires exigées.
Le reportage de Antoine Defives :