Les restrictions sanitaires s’allègent mais la pandémie covid perdure

Depuis le 14 mars, le port du masque est supprimé sauf dans les hôpitaux et les transports. Le pass sanitaire n’est plus exigé mais selon, Luisiana Carvalho, épidémiologiste à Santé Publique France, la pandémie n’est pas terminée et le risque d’un rebond est toujours possible.

Beaucoup d’usagers respirent mieux sans le masque qu’ils ne portent plus depuis hier, d’autres plus réservés le portent dans les lieux publics estimant qu’ils peuvent encore attendre pour s’en défaire

Un maintien des gestes barrières est recommandé notamment pour les plus fragiles 

Une précaution qui est laissée à l’appréciation de chacun souligne l’épidémiologiste de Santé Publique France, Luisiana Carvalho mais en Guyane le virus circule toujours :

« … Une part de la population est toujours susceptible au virus. L’immunité vaccinale est faible en Guyane même si beaucoup de personnes ont été contaminées avec le début de la vague Omicron, l’immunité post infection diminue avec le temps. La levée du port du masque et pass sanitaire induit des comportements avec un relâchement des gestes barrières et l’augmentation des contacts avec d’autres personnes qui peut amener à la fréquentation de malades et à contracter la maladie. »

Luisiana Carvalho, épidémiologiste à Santé Publique France

Luisiana Carvalho rappelle que l’on observe depuis quelques jours une légère hausse du nombre de nouveaux cas. Mais il est un peu tôt pour dire si cette situation va se stabiliser où mener à une sixième vague. L’allègement des mesures n’empêchent pas, à ceux qui le souhaitent, de maintenir les gestes barrières notamment pour les plus fragiles.

Un rebond de l’épidémie est toujours possible

Il est difficile de se prononcer sur une fin de l’épidémie, il est encore un peu tôt pour l'affirmer selon Luisiana Carvalho :

« Ce que l’on observe c’est une stabilisation voire une hausse des cas en France y compris dans les Outre-mer comme les Antilles et en Guyane. C’est le cas aussi dans d’autres pays, l’Europe et l’Asie. A priori la fin de la pandémie ne semble pas se profiler à court terme. De plus, nous ne sommes pas à l’abri qu’un autre variant apparaisse et conduise à un rebond de l’épidémie, comme cela a été le cas avec Omicron, avec un nouveau variant qui pourrait être plus sévère. »

En conclusion, il est encore prématuré de parler de fin de pandémie.