La condamnation de 5 jeunes guyanais après le démentèlement d'un trafic de cocaïne à Limoges. Agés de 20 à 22 ans, ils écopent de peines de prison fermes, pour avoir opéré depuis 1 an, entre le Suriname et la capitale du Limousin. Leurs interpellations datent du mois d'avril dernier.
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La condamnation de 5 jeunes guyanais après le démentèlement d'un trafic de cocaïne à Limoges. Agés de 20 à 22 ans, ils écopent de peines de prison fermes, pour avoir opéré depuis 1 an, entre le Suriname et la capitale du Limousin. Leurs interpellations datent du mois d'avril dernier.
5 ans d'emprisonnement pour les deux têtes du réseau, 2 ans pour les transporteurs et 9 mois pour le conducteur.
Des condamnations fermes, pour ces 5 jeunes d'origine guyanaise. Ils opéraient depuis un an entre le Suriname frontalier, la Guyane et Limoges. En quatre aller - retour les enquéteurs ont intercepté ces dernier mois, 3 mules, ces hommes en charge du transport. Au total 8,7 kilos de cocaïne pure. Pour la justice, il fallait faire vite.
Xavier Pasturel, Substitut du Procureur :
Maître Catherine Charoing, avocate de l'un des prévenus :
5 ans d'emprisonnement pour les deux têtes du réseau, 2 ans pour les transporteurs et 9 mois pour le conducteur.
Des condamnations fermes, pour ces 5 jeunes d'origine guyanaise. Ils opéraient depuis un an entre le Suriname frontalier, la Guyane et Limoges. En quatre aller - retour les enquéteurs ont intercepté ces dernier mois, 3 mules, ces hommes en charge du transport. Au total 8,7 kilos de cocaïne pure. Pour la justice, il fallait faire vite.
Xavier Pasturel, Substitut du Procureur :
Les dealers alimentaient Reims, Bordeaux , Vaulx en Velin, Lyon et ils remontaient à Amsterdam pour le transfert d'argent vers le Suriname, ancien protectorat hollandais. S'achève le procès d'une jeunesse desoeuvrée, rude sans espoir." On a des jeunes qui consomment de la cocaïne, c'est une drogue qui est dure et qui est mortelle, on ne peut pas se permettre d'attendre. Ce soir on a enrayé une partie du trafic, c'est une certitude. C'est une certitude que l'on avait un réseau bien organisé, structuré qui avait aussi leurs revendeurs attitrés."
Maître Catherine Charoing, avocate de l'un des prévenus :
Ces cinq jeunes étaient tous issus de familles très modestes." Il y a une espèce de fatalité et cela pour un jeune homme d'une vingtaine d'années, c'est assez effrayant et ça interroge sur le passé, sur la vie, et moi aussi ça m'interroge sur la vie en Guyane."