Une longue file de personnes sur l’avenue d’Estrées à Cayenne dès les premières heures du matin, voire la nuit Il s’agit de demandeurs d’asile qui sont reçus dans le nouveau bureau d’accueil de la Croix Rouge installé dans l’ancien campus Saint-Denis.
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Ces files d'attente s'expliquent par la réouverture d’un service interrompu depuis le 26 août : le guichet d’accueil des demandeurs d’asile. La raison invoquée à l’époque, c’était la saturation de ce service suite à l’explosion du nombre de demandeurs d’asile.
Trois mois plus tard, le guichet unique ouvre ses portes et forcément, toutes les personnes dans l’attente se présentent sur les nouveaux lieux d’accueil, en particulier le campus Saint-Denis. Depuis la réouverture le 1er décembre, déjà 1100 personnes, s’y sont rendues, d’où des files d’attente interminables. Certaines personnes arrivent dès 3 heures du matin, d’autres la veille au soir.
Ce matin, e directeur de la Croix Rouge en Guyane, Olivier Kleitz, s’est d’ailleurs rendu sur place afin de vérifier le bon déroulement des inscriptions. Selon quelques témoignages recueillis sur place, des personnes se plaignent essentiellement de l’attente et du parcours du combattant pour effectuer sa demande sans beaucoup de visibilité.
Trois mois plus tard, le guichet unique ouvre ses portes et forcément, toutes les personnes dans l’attente se présentent sur les nouveaux lieux d’accueil, en particulier le campus Saint-Denis. Depuis la réouverture le 1er décembre, déjà 1100 personnes, s’y sont rendues, d’où des files d’attente interminables. Certaines personnes arrivent dès 3 heures du matin, d’autres la veille au soir.
Obtenir un rendez-vous à tout prix
Des heures d’attente pour obtenir un rendez-vous. Dans le cas de ces personnes, il s’agit de la première étape d’un long, et parfois compliqué, processus pour obtenir le droit d’asile. Le bureau d’accueil de Saint-Denis enregistre l’identité des personnes, le guichet unique des demandeurs d’asile, rue Lalouette à Cayenne, constitue le dossier de demande. L’office français de l’immigration et de l’intégration traite le dossier et enfin la commission de demande nationale accorde ou pas le droit d’asile d’une durée de neuf mois.Un droit d'asile peu accordé
Dans la réalité, ce droit d'asile est peu accordé. Au mois d’août, lors de l’annonce de la fermeture des services, le Préfet, Martin Jaeger, dénoncait l’abus fait en matière de demandes d’asiles et il citait en particulier des « faux demandeurs d’asile haïtiens ». Ces demandes sont, au final, presque systématiquement rejetées car l’arrivée en Guyane de ces migrants est motivée, le plus souvent, pour des raisons économiques.Des conditions d'accueil améliorées
Mis à part le problème de la file d’attente, une file d’attente résorbée dès le milieu de matinée, l’accueil se fait désormais dans des bureaux plus vastes. La Croix Rouge dispose de trois bureaux : la plateforme d’accueil des demandeurs d’asile mais aussi un service social et un service de domiciliation qui permet aux personnes en attente de disposer par exemple d’une adresse postale.Ce matin, e directeur de la Croix Rouge en Guyane, Olivier Kleitz, s’est d’ailleurs rendu sur place afin de vérifier le bon déroulement des inscriptions. Selon quelques témoignages recueillis sur place, des personnes se plaignent essentiellement de l’attente et du parcours du combattant pour effectuer sa demande sans beaucoup de visibilité.