Le bilan du premier semestre de l'année 2016 concernant la lutte contre l'orpaillage illégal apparaît très satisfaisant. En deux ans, les chantiers illégaux ont baissé de 67% et sur le plan économique, le coût porté aux avoirs criminels avoisine les 10 millions d'euros depuis le début de l'année.
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Le bilan de la lutte contrel'orpaillage illégal enregistre un nouveau record, positif cette fois. Il passe sous la barre des 200 chantiers illégaux. Au premier semestre de 2016, on comptabilise 160 chantiers illégaux contre 476 il y a deux ans à la même période.
Martin Jaeger, le préfet de Guyane, a, ainsi, rappelé qu'il y a eu près de 750 opérations de démantèlement de sites organisées depuis le début de l'année, ce qui représente entre 2 et 3 opérations menées par semaine.
Mais malgré une diminution significative de l'activité des orpailleurs clandestins, l'impact de l'orpaillage reste dramatique à l'échelle des populations locales et sur le plan environnemental. Ce bilan positif est donc difficile à tirer pour les habitants des communes directement concernées.
Certaines ambiguïtés demeurent, tout de même, en suspens, notamment la question des "barges" qui circulent entre la Guyane et le Suriname. La justice française ne peut toujours pas imposer au voisin surinamais l'interpellation de ces embarcations qui servent au transport de marchandises de ravitaillement sur les chantiers illégaux.
Le reportage de Renaud Terrazzoni et Seefian Deie
Martin Jaeger, le préfet de Guyane, a, ainsi, rappelé qu'il y a eu près de 750 opérations de démantèlement de sites organisées depuis le début de l'année, ce qui représente entre 2 et 3 opérations menées par semaine.
Mais malgré une diminution significative de l'activité des orpailleurs clandestins, l'impact de l'orpaillage reste dramatique à l'échelle des populations locales et sur le plan environnemental. Ce bilan positif est donc difficile à tirer pour les habitants des communes directement concernées.
Certaines ambiguïtés demeurent, tout de même, en suspens, notamment la question des "barges" qui circulent entre la Guyane et le Suriname. La justice française ne peut toujours pas imposer au voisin surinamais l'interpellation de ces embarcations qui servent au transport de marchandises de ravitaillement sur les chantiers illégaux.
Le reportage de Renaud Terrazzoni et Seefian Deie