Lutte contre la pêche illégale : cinq marins brésiliens condamnés à 18 mois de prison ferme au terme de l'opération Mako

Mako…le nom d’une opération de police des pêches renforcée qui a eu lieu du 4 au 18 octobre dans les eaux guyanaises. Une opération qui a mobilisé d’importants moyens maritimes et aériens des forces armées de Guyane et des services de l’Etat.
 
« Mako »… le nom d’une opération de police des pêches renforcée qui a eu lieu du 4 au 18 octobre dans les eaux guyanaises. Une opération qui a mobilisé d’importants moyens maritimes et aériens des forces armées de Guyane et des services de l’Etat.


Les grands moyens 

C’est par voie de communiqué, que la nouvelle a été rendue publique. Du 4 au 18 octobre s’est déroulée l’opération Mako. Mako un nom pour désigner une vaste opération de contrôle en mer afin d’intercepter des pêcheurs illégaux dans les eaux françaises. Et effectivement, de grands moyens ont été déployés : les patrouilleurs « La Confiance » et «  La Résolue » les vedettes côtières de surveillance maritime « Mahury » et « Organabo » l’embarcation remonte filets « Caouanne », un hélicoptère… Et la pêche a été bonne.


Cinq marins condamnés à 18 mois de prison ferme

Au total, ce sont quatre tapouilles brésiliennes en action de pêche illégale qui ont été interceptées. 30 km de filets, plusieurs tonnes de poissons et 115 kg de vessies natatoires fraîches ont été saisis. 22 pêcheurs ont été reconduits à la frontière. Par ailleurs douze marins brésiliens ont été placés en garde à vue, qui se sont opposés aux contrôles. Cinq d’entre eux ont été condamnés à 18 mois de prison ferme. Enfin, deux navires sont détruits.

Opération Mako un reportage de Sébastien Laporte