Le mouvement de grogne des lycéens a commencé dès la rentrée avec les lycéens du lycée Félix Eboué. Il a touché ensuite Léon Gontran Damas à Rémire et Elie Castor à Kourou. Ce 9 octobre, la mobilisation se généralise contre des conditions d'enseignement déplorables.
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Les lycéens de Guyane ne sont pas en cours ce 9 octobre. Depuis la semaine dernière, les élèves des lycées Félix Eboué, Léon Gontran Damas et Elie Castor protestent contre les dysfonctionnements dans leurs établissements. Ils dénoncent notamment au lycée Léon Gontran Damas le manque de surveillants, la fermeture de salles d'études, des carences au niveau de la cantine.
Voyez le reportage du 6 octobre
Depuis la semaine dernière, un messages circulait sur un réseau social appelant les lycéens à une mobilisation générale. Un courrier de l'association des parents du lycée Gontran Damas adressé à l'ensemble des parents de ce lycée énumère les revendications. Elles concernent la restauration, la sécurité inadaptée, le manque d'hygiène des blocs sanitaires, des emplois du temps toujours pas stabilisés et la surcharge des classes avec 32 élèves en moyenne. Cette association propose une réunion d'échanges pour que cette situation conflictuelle trouve une issue rapide afin que la scolarité des enfants ne soit pas davantage pertubée.
En attendant le mouvement lycéen a pris de l'ampleur à Cayenne, à Kourou et à Saint-Laurent car globalement les mêmes problématiques se retrouvent dans tous les établissements.
Voyez le reportage du 6 octobre
Depuis la semaine dernière, un messages circulait sur un réseau social appelant les lycéens à une mobilisation générale. Un courrier de l'association des parents du lycée Gontran Damas adressé à l'ensemble des parents de ce lycée énumère les revendications. Elles concernent la restauration, la sécurité inadaptée, le manque d'hygiène des blocs sanitaires, des emplois du temps toujours pas stabilisés et la surcharge des classes avec 32 élèves en moyenne. Cette association propose une réunion d'échanges pour que cette situation conflictuelle trouve une issue rapide afin que la scolarité des enfants ne soit pas davantage pertubée.
En attendant le mouvement lycéen a pris de l'ampleur à Cayenne, à Kourou et à Saint-Laurent car globalement les mêmes problématiques se retrouvent dans tous les établissements.
La Collectivité Territoriale de Guyane prête à participer à une table ronde
Dans un communiqué, le président de la CTG, Rodolphe Alexandre, a rappelé qu'il s'était rendu, régulièrement, à la rencontre des proviseurs pour faire le point sur les besoins de chaque établissement. Au lycée Melkior et Garré, il s'est entretenu avec a communauté éducative, les élèves et leurs parents et il a été question du calendrier de mise en oeuvre des travaux.
Le président propose d'organiser une table ronde qui réunisse tous les partenaires pour l'amélioration des conditions d'enseignement sur le territoire.