Les agriculteurs ont fait partie des premiers à se mobiliser lors des manifestations de Mars et Avril 2017. Mais, depuis la situation foncière de certains agriculteurs de Macouria n'a pas avancé. Pourtant, renforcer le secteur agricole en Guyane est inscrit dans les accords de Guyane.
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Caroline et Frederic Buffard sont éleveurs à Matiti. Leur exploitation s’étend sur 100 hectares et 540 bêtes y sont élevées. Ces terres occupées par la famille depuis plus de 30 ans. C’est en 1970 que le père de Caroline Buffard s’est installé à cet endroit
La famille Buffard fait partie des agriculteurs de Matiti à avoir signer un bail de 30 ans avec le CNES pour pouvoir exploiter la terre de Guyane.
3500 hectares ont été rétrocédés par le Cnes à la mairie de Macouria en 1994 au prix symbolique de 30 francs.
Pourtant ces terres ne leur appartiennent toujours pas en raison du prix de vente fixé par la municipalité de Macouria : 4500 euros l’hectare. La famille Buffard ne peut payer la somme qui leur est demandée explique Caroline Buffard :
Leur bail de 30 ans a pris fin l’an dernier
Malgré la signature des accords de Guyane sur la question du foncier agricole et d’un protocole signé entre la mairie l’état et les agriculteurs, rien n’avance.
Les éleveurs de Matiti espèrent encore pouvoir trouver un terrain d’entente avec la municipalité de Macouria pour continuer à vivre sur leur exploitation l’esprit serein.
Ils sont une trentaine d’éleveurs et d’agriculteurs dans le secteur de Matiti a être des fermiers sans titre de propriété.
450 000 euros à payer à la mairie de Macouria
La famille Buffard fait partie des agriculteurs de Matiti à avoir signer un bail de 30 ans avec le CNES pour pouvoir exploiter la terre de Guyane.
3500 hectares ont été rétrocédés par le Cnes à la mairie de Macouria en 1994 au prix symbolique de 30 francs.
Pourtant ces terres ne leur appartiennent toujours pas en raison du prix de vente fixé par la municipalité de Macouria : 4500 euros l’hectare. La famille Buffard ne peut payer la somme qui leur est demandée explique Caroline Buffard :
"Nous avons reçu le courrier de la Mairie, c'est 4500 hectares sur la partie Macouria ont a 100 hectares. Cela fait 450 000 euros. Aujourd'hui, impossible pour notre ferme de payer cette somme."
Leur bail de 30 ans a pris fin l’an dernier
Malgré la signature des accords de Guyane sur la question du foncier agricole et d’un protocole signé entre la mairie l’état et les agriculteurs, rien n’avance.
Les éleveurs de Matiti espèrent encore pouvoir trouver un terrain d’entente avec la municipalité de Macouria pour continuer à vivre sur leur exploitation l’esprit serein.
Ils sont une trentaine d’éleveurs et d’agriculteurs dans le secteur de Matiti a être des fermiers sans titre de propriété.
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