La grogne monte à la mairie de Cayenne. Le syndicat Utg a déposé un préavis de grève illimité pour vendredi. Les agents du service technique se plaignent de mauvaises conditions de travail et des relations difficiles avec leur direction. Une situation récurrente.
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Reverra-t-on les images du mouvement qui avait paralysé les services techniques de la ville de Cayenne en 2015. Un préavis de grève devrait en tout cas, prendre effet ce vendredi, mais le syndicat UTg est déjà prêt pour l’acte 2 de la mobilisation. Plusieurs banderoles annonçant la couleur pavoisent la clôture du bâtiment. Pour l’utg le protocole d’accord signé en 2018 mettant alors un terme à un mois de conflit n’a pas été respecté. Un rapport de la direction du travail donne raison d’ailleurs au syndicat.
Gilles Beaudi, secrétaire général utg mairie cayenne :
Joèl Geneviève :
Marie - Laure Phinera - Horth, maire de Cayenne : extrait interview 2015
Gilles Beaudi, secrétaire général utg mairie cayenne :
Des conditions dénoncées notamment par les ouvriers de l’atelier maçonnerie. Ils décrivent une situation insuportable." Le rapport de l'inspection du travail que nous avons récupéré, confirme tout ce que l'on disait depuis la grève de mars 2018, le rapport est explicite, il dit bien qu'il est totalement exclu de reprendre le travail dans ces ateliers, dans ces conditions."
Joèl Geneviève :
Pourtant un accord signé suite à une première mobilisation des agents des services tehniques en 2015 prévoyait la réalisation de travaux. Voici ce que disait à ce propos le maire de Cayenne à l’époque." Lorsque vous avez des plaques en fabrication, et que vous avez ces émanations de gaz d'échappements, le bruit du compresseur, c'est tout un brouhaha, ça devient insupportable."
Marie - Laure Phinera - Horth, maire de Cayenne : extrait interview 2015
L’histoire serait elle en train de se répéter ? La ville de Cayenne n’a pas donné suite à notre demande d’interview." Ils m'engagent à réhabiliter les services techniques car là, il y a un malaise, il y a des conditions qui ne sont pas acceptables, même si j'ai rappelé à mes agents qu'il n'est pas possible de rattraper 50 ans de retard structurel."