La Guyane compte ses premières maisons de santé, elles sont au nombre de cinq. Elles ont été labellisées par l'Agence régionale de santé. Des labellisations qui en appellent d'autres.
•
Les maisons de santé Arago à Cayenne, de Cogneau-Lamirande, du Larivot, du bourg à Matoury et de Saint-Georges de l’Oyapock sont les cinq premières structures du genre en Guyane. Introduits dans le code de la santé publique en 2007, ces regroupements de professionnels de santé libéraux se comptent par centaines en France hexagonale. L’Agence régionale de santé en Guyane a labellisé ce 24 septembre, ces cinq premières structures dont elle poursuit l’accompagnement. Elles perçoivent d’ores et déjà 50 000 euros chacune.
Clara de Bort, Directrice de l’ARS (Agence régionale de santé) :
Clara de Bort, Directrice de l’ARS :
Clara de Bort, Directrice de l’ARS (Agence régionale de santé) :
La maison de santé répond à des exigences parmi lesquelles une prise en charge pluridisciplinaire et coordonnée. Un environnement professionnel qui rassure les nouveaux praticiens."Ce sont des frais, notamment pour couvrir des frais très coûteux lors de la mise en place par exemple du systèmes informatique, mais aussi au niveau juridique. Il faut que les questions juridiques soient bien toutes réglées, il y a aussi la question du secret médical ou du partage des coûts des charges pour la secrétaire. Tout doit être pensé à l'avance."
Clara de Bort, Directrice de l’ARS :
Ramener la santé en ville et désengorger les hôpitaux. Les maisons de santé sont aussi présentées comme la réponse à la problématique du désert médical."C'est mieux pour les patients mais aussi mieux pour les soignants, parce que l'on sait que ce sont ces modes d'organisation qui maintenant attirent les jeunes professionnels. Les jeunes professionnels ne veulent plus s'installer en ville. On sait que les jeunes professionnels préfèrent s'installent plus volontiers dans des maisons de santé quand elles existent déjà"