La démission de 17 médecins urgentistes de l'hôpital de Cayenne a mis au grand jour le marasme de la santé en Guyane. A quelques jours de la fin du préavis de démission des praticiens, la situation reste floue et alarmante. Personnels et citoyens sont descendus dans la rue ce 27 juin.
La marche a commencé ce matin à 8h30, elle était l'initiative du syndicat UTG santé( Union des travailleurs guyanais) du centre hospitalier Andrée Rosemon. Le cortège s'est étoffé le long du parcours. Les marcheurs, en particulier les urgentistes se rendaient à la préfecture pour un entretien avec le préfet Patrick Faure.
Les personnels de l'hôpital protestent contre l'état général de délabrement du Char depuis des années, dénoncé dans une longue grève en 2017 sans qu'il y ait eu depuis de réelles avancées malgré les promesses.
La démission collective le 3 mai de 17 médecins urgentistes n'a fait qu'aggraver les choses.
Cette marche de protestation a mobilisé environ 300 personnes et les transporteurs. Ces derniers ont été bloqués par un véhicule de la police à l'avenue du Général de Gaulle. Les 500 frères comme les Grands frères étaient présents et ont déplacés la voiture de police permettant aux camionneurs de se rendre aussi à la préfecture.
Les urgentistes espèrent que cette manifestation portera ses fruits auprès des hautes instances de la santé à Paris. Ils en appellent une nouvelle fois à la ministre de la santé Agnès Buzyn. Ils ont tenu un meeting devant l'hôtel préfectoral dénonçant les conditions de travail, la mauvaise gestion, l'incurie de l'établissement hospitalier qui ont conduit à une situation catastrophique qui ne permet pas d'effectuer la mission de service public, donc de soigner correctement la population.
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Les personnels de l'hôpital protestent contre l'état général de délabrement du Char depuis des années, dénoncé dans une longue grève en 2017 sans qu'il y ait eu depuis de réelles avancées malgré les promesses.
La démission collective le 3 mai de 17 médecins urgentistes n'a fait qu'aggraver les choses.
Cette marche de protestation a mobilisé environ 300 personnes et les transporteurs. Ces derniers ont été bloqués par un véhicule de la police à l'avenue du Général de Gaulle. Les 500 frères comme les Grands frères étaient présents et ont déplacés la voiture de police permettant aux camionneurs de se rendre aussi à la préfecture.
Les urgentistes espèrent que cette manifestation portera ses fruits auprès des hautes instances de la santé à Paris. Ils en appellent une nouvelle fois à la ministre de la santé Agnès Buzyn. Ils ont tenu un meeting devant l'hôtel préfectoral dénonçant les conditions de travail, la mauvaise gestion, l'incurie de l'établissement hospitalier qui ont conduit à une situation catastrophique qui ne permet pas d'effectuer la mission de service public, donc de soigner correctement la population.
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