Une jeune femme de 26 ans s’est ôtée la vie à Maripasoula ce mercredi 8 mai. Vanessa Kuya était aide documentaliste au collège Grand-Man-Difou. Depuis le début de l’année, c’est le 7e suicide à Maripasoula qui touche la communauté amérindienne.
Qu’est-ce qui pousse les jeunes amérindiens à se suicider ? C’est la question qui se pose encore aujourd’hui avec ce nouveau suicide. Un septième depuis le début de l’année qui touche la communauté amérindienne. Le collège Grand-Man-Difou est une fois de plus endeuillé puisque Vanessa Kuya âgée de 26 ans était aide documentaliste dans l’établissement.
Les suicides d’Amérindiens en Guyane sont 25 fois plus nombreux que dans l’hexagone et de 8 à 10 fois plus importants que le reste du territoire. « Une série noire » qui révèle une fois de plus, le mal être profond d’une communauté qui a du mal à s’adapter au reste de la société.
Les causes de ces suicides en série sont multifactorielles selon Aline Archimbaud co-rapporteur d'un rapport commandé par le Sénat en 2015, cependant « le choc découlant de la découverte du monde moderne, le non-respect également de droits élémentaires tels que l’accès à l’eau potable et à l‘électricité pour les villages éloignés, la pollution au mercure provoquée par l’orpaillage illégal etc.. restent des éléments déclenchants dans l’esprit de la communauté ».
Des mesures ont été prises par la préfecture : la cellule de coordination a été réactivée en janvier dernier. De plus le centre médico-psychologique a été renforcé. Un psychologue a été affecté au collège afin de tenter de comprendre les raisons de ce mal être.
Des moyens qui manifestement ne sont pas suffisants. Dans un communiqué le SE-UNSA interpelle « une fois de plus l’Etat …afin que des mesures prévues pour endiguer ces actes suicidaires puissent être réalisées plus rapidement ». De plus, le syndicat alerte "des conséquences sur la santé mentale, psychologique physique des personnels et des élèves".
Une marche blanche est organisée ce samedi 11 mai au départ du Collège à Maripasoula à partir de 8H.
Série noire
Les suicides d’Amérindiens en Guyane sont 25 fois plus nombreux que dans l’hexagone et de 8 à 10 fois plus importants que le reste du territoire. « Une série noire » qui révèle une fois de plus, le mal être profond d’une communauté qui a du mal à s’adapter au reste de la société.Les causes de ces suicides en série sont multifactorielles selon Aline Archimbaud co-rapporteur d'un rapport commandé par le Sénat en 2015, cependant « le choc découlant de la découverte du monde moderne, le non-respect également de droits élémentaires tels que l’accès à l’eau potable et à l‘électricité pour les villages éloignés, la pollution au mercure provoquée par l’orpaillage illégal etc.. restent des éléments déclenchants dans l’esprit de la communauté ».
Une marche blanche
Des mesures ont été prises par la préfecture : la cellule de coordination a été réactivée en janvier dernier. De plus le centre médico-psychologique a été renforcé. Un psychologue a été affecté au collège afin de tenter de comprendre les raisons de ce mal être.Des moyens qui manifestement ne sont pas suffisants. Dans un communiqué le SE-UNSA interpelle « une fois de plus l’Etat …afin que des mesures prévues pour endiguer ces actes suicidaires puissent être réalisées plus rapidement ». De plus, le syndicat alerte "des conséquences sur la santé mentale, psychologique physique des personnels et des élèves".
Une marche blanche est organisée ce samedi 11 mai au départ du Collège à Maripasoula à partir de 8H.