Mars-avril 2017 : 2eme volet sur l'Accord de Guyane

Crise sociale mars-avril 2017
Deuxième volet concernant l’application de l’accord de Guyane. Quels sont les engagements tenus par l'Etat dans l’éducation, sur le foncier, la sécurité. Les problèmes liés à l’insécurité avaient été à l’origine de la grande mobilisation de 2017. 
 
Signature Accord de Guyane
Pour lutter contre l’insécurité les effectifs de la gendarmerie ont été augmentés : 90 postes en plus d’un escadron de gendarmes mobiles.
Chez les policiers, le compte n’y est pas, selon eux et ce malgré le remplacement des fonctionnaires qui ont quitté la Guyane après le mouvement. Pour les syndicats il faudrait recruter 150 policiers pour travailler efficacement.

Le gouvernement semble en revanche tenir sa promesse d’un nouveau commissariat. Le bâtiment qui sera construit sur le site de Saint-Denis à Cayenne accueillera également la police judiciaire et la police aux frontières. Il pourrait être livré en 2022 et couter 30 millions d’euros.
 

Des moyens pour la justice

La garde des Sceaux Nicole Belloubet (en rouge) lors de visite de la prison de Rémire-Montjoly.
Concernant la justice la construction du Centre pénitentiaire et celle du tribunal de grande instance de Saint-Laurent ont été acté lors de la visite de la Garde des sceaux Nicole Belloubet en fin d’année dernière. Les bâtiments devraient être livrés entre 2024 et 2025.

Le projet d’une Cité judiciaire à Cayenne avance également. L’Etat a fait l’acquisition d’un terrain sur le site de Rebard à l’entrée de la ville. Le projet est estimé à 90 millions d’euros. La livraison est prévue vers 2025.
 

Education : de nouvelles constructions

Présentation Cité scolaire Saint-Georges
En matière d’éducation, l’Etat s’est engagé à soutenir la construction de plusieurs établissements scolaires à raison de 50 millions par an sur 5 ans. Soit une enveloppe de 250 millions d’euros. La CTG a programmé 5 lycées et 4 collèges.
Les travaux devraient débuter cette année pour la Cité scolaire de Saint-Georges, le collège de Saint Laurent, les lycées de Maripasoula et de Macouria. 

Sur le foncier la situation n’a guère avancé…la cession de 400 000 hectares de terrain aux communautés autochtones ainsi que 250 000 hectares aux collectivités locales n’est pas réglé. Le dossier s’avère complexe et serait au point mort selon les élus.

Enfin sur l’évolution statutaire le Premier ministre se montre ouvert. Les élus doivent élaborer un projet pour la Guyane et le présenter au gouvernement qui décidera ensuite d’organiser la consultation de la population.