Le maire de Matoury l’a annoncé vendredi après-midi dans un communiqué : les écoles de la commune n’ouvriront pas avant septembre. Après Cayenne, Matoury est la deuxième commune de Guyane à officialiser un tel report de la reprise des cours dans le primaire.
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Le maire de Matoury l’a annoncé vendredi après-midi dans un communiqué : les écoles de la commune n’ouvriront pas avant septembre. Après Cayenne, Matoury est la deuxième commune de Guyane à officialiser un tel report de la reprise des cours dans le primaire, les autres communes gardant leurs écoles fermées « jusqu’à nouvel ordre ». Retour sur les raisons de cette décision.
Contacté par téléphone suite à la diffusion de ce communiqué, Serge Smock nous a précisé les raisons de sa décision, prise après « expertise des services municipaux » sur les conditions de la reprise. La première raison, c’est «la difficulté voire l’impossibilité de faire respecter la distanciation physique parmi les enfants », nous a-t-il indiqué. Autre motif avancé : « l’effectif communal n’aurait pas été suffisant », car « pas mal d’agents n’auraient pas pu reprendre le travail en raison de pathologies qui en font des personnes vulnérables » (face au coronavirus), ajoute Serge Smock. De plus, précise le maire, « il aurait fallu pratiquement doubler les heures des agents, passer de 20 à 35 heures par semaine », pour faire face aux contraintes de nettoyage des salles et de tous les points contacts. 240 agents communaux travaillent dans les écoles de la commune plus 258 agents de prévention devant les établissements aux heures d’entrée et de sortie des élèves. Selon le maire, en cas de réouverture, il aurait fallu procéder à de nouveaux recrutements pour palier les absences.
Coût « astronomique » et « responsabilité morale ».
Une décision réfléchie
Les 4500 élèves scolarisés dans les 17 écoles de Matoury ne retourneront sur les bancs de classe avant le mois de septembre. Le maire de la commune a officialisé sa décision cet après-midi, après avoir été sollicité ce vendredi matin par Guyane la 1ère sur son intention de rouvrir ou non les écoles ces prochaines semaines. Dans un communiqué, Serge Smock « rappelle que les services municipaux travaillent actuellement à organiser les conditions matérielles et humaines (de la reprise), en s’appuyant notamment sur le protocole sanitaire de l’éducation nationale ». « Il s’agit de préparer et d’assurer toutes les conditions d’accueil des enfants dans nos écoles pour la prochaine rentrée », ajoute le maire.
Distanciation sociale parmi les enfants : mission quasi impossible
Contacté par téléphone suite à la diffusion de ce communiqué, Serge Smock nous a précisé les raisons de sa décision, prise après « expertise des services municipaux » sur les conditions de la reprise. La première raison, c’est «la difficulté voire l’impossibilité de faire respecter la distanciation physique parmi les enfants », nous a-t-il indiqué. Autre motif avancé : « l’effectif communal n’aurait pas été suffisant », car « pas mal d’agents n’auraient pas pu reprendre le travail en raison de pathologies qui en font des personnes vulnérables » (face au coronavirus), ajoute Serge Smock. De plus, précise le maire, « il aurait fallu pratiquement doubler les heures des agents, passer de 20 à 35 heures par semaine », pour faire face aux contraintes de nettoyage des salles et de tous les points contacts. 240 agents communaux travaillent dans les écoles de la commune plus 258 agents de prévention devant les établissements aux heures d’entrée et de sortie des élèves. Selon le maire, en cas de réouverture, il aurait fallu procéder à de nouveaux recrutements pour palier les absences.Coût « astronomique » et « responsabilité morale ».