Le meurtre de Mélissa Barthes restera gravé dans les mémoires. Plus d’une semaine après le drame, l’émotion est toujours présente. Cette information a eu un écho national car depuis le début de l’année, il s’agit du 83e féminicide commis sur le territoire français.
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Le féminicide est la forme la plus extrême d’acte de violence à l’égard d’une femme. Les actes de violence peuvent aller du harcèlement verbal, à d’autres formes de maltraitance psychologique, aux violences physiques et sexuelles. Le féminicide est l'ultime palier de cette spirale.
Le meurtre de Mélissa a eu un écho national, car depuis le début de l'année le nombre de femmes tuées par leurs conjoints s'est considérablement accru. Presqu'un record, en 2018, 121 femmes ont été tuées lors de violences conjugales. Une série noire qui ces dernières semaines, s'est accélérée.
Mélissa avait la vie devant elle. Elle venait à peine d’être recrutée dans un fast food de Rémire-Montjoly. Le visage avenant, des yeux de biche, toujours souriante, elle était de l’avis de tous une jeune femme en devenir. Un jour pourtant elle a croisé le chemin de Michaël. Michaël son amour… Il deviendra trois ans après leur première rencontre, son meurtrier.
Mélissa avait 26 ans, Michaël 36, ils ont d’abord été hébergés chez le père de la jeune fille, qui n’a rien remarqué d’anormal dans le comportement du jeune homme. Deux mois avant le drame, ils avaient déménagé dans leur propre appartement quartier Hibiscus de Cayenne.
Aujourd’hui Michaël dort en prison, récidiviste, il encourt la peine maximale.
Jérôme Gay est l’avocat du père de Mélissa. Ce dernier s’est porté partie civile.
Le cri d'alarme de
Une pétition a été lancée sur les réseaux sociaux pour alerter les services publics sur l'urgence de la situation. Nombreux sont ceux qui réclament l'avancée du "Grenelle des violences conjugales" annoncé par l'Etat et prévu début septembre. L'objectif est de communiquer sur ces crimes et de tenter de mettre en place des solutions pour enrayer le phénomène. Parmi les associations qui y participent "L’arbre Fromager," l’association d’aide aux victimes de violence conjugale basée en Guyane.
Lesley Porte directrice association Arbre fromager en dit plus :
En 2018, 121 femmes ont été tuées lors de violences conjugales. Selon un recensement effectué par le collectif « Féminicides par compagnon ou ex », le meurtre de Mélissa est le 83e féminicide depuis le 1er janvier 2019. C'est le deuxième féminicide connu en Guyane depuis le début de l'année 2019. Le 22 janvier, à Cayenne, une mère de famille de 40 ans avait été tuée par son compagnon. L'homme l'avait ligotée ainsi que son frère avant d'incendier la maison avec de l'essence.
Le meurtre de Mélissa a eu un écho national, car depuis le début de l'année le nombre de femmes tuées par leurs conjoints s'est considérablement accru. Presqu'un record, en 2018, 121 femmes ont été tuées lors de violences conjugales. Une série noire qui ces dernières semaines, s'est accélérée.
La vie devant soi
Mélissa avait la vie devant elle. Elle venait à peine d’être recrutée dans un fast food de Rémire-Montjoly. Le visage avenant, des yeux de biche, toujours souriante, elle était de l’avis de tous une jeune femme en devenir. Un jour pourtant elle a croisé le chemin de Michaël. Michaël son amour… Il deviendra trois ans après leur première rencontre, son meurtrier.Mélissa avait 26 ans, Michaël 36, ils ont d’abord été hébergés chez le père de la jeune fille, qui n’a rien remarqué d’anormal dans le comportement du jeune homme. Deux mois avant le drame, ils avaient déménagé dans leur propre appartement quartier Hibiscus de Cayenne.
Aujourd’hui Michaël dort en prison, récidiviste, il encourt la peine maximale.
Jérôme Gay est l’avocat du père de Mélissa. Ce dernier s’est porté partie civile.
"C’est un crime qui porte une famille dans le désarroi. Peut être qu’à un certain moment elle a voulu se faire respecter et l’homme l’a massacrée. la société doit prendre en compte ces violences et marquer le coup de manière symbolique"
Le cri d'alarme de
l'association Arbre fromager
Une pétition a été lancée sur les réseaux sociaux pour alerter les services publics sur l'urgence de la situation. Nombreux sont ceux qui réclament l'avancée du "Grenelle des violences conjugales" annoncé par l'Etat et prévu début septembre. L'objectif est de communiquer sur ces crimes et de tenter de mettre en place des solutions pour enrayer le phénomène. Parmi les associations qui y participent "L’arbre Fromager," l’association d’aide aux victimes de violence conjugale basée en Guyane.Lesley Porte directrice association Arbre fromager en dit plus :
"Quand on vit avec un homme violent, ce n’est pas simple de partir ou de porter plainte. C’est difficile pour des personnes extérieures de le comprendre. En Guyane sur l’île de Cayenne il ya des aidants, des associations,des structures d’hébergement, dans les communes éloignées il n’y a rien".
En 2018, 121 femmes ont été tuées lors de violences conjugales. Selon un recensement effectué par le collectif « Féminicides par compagnon ou ex », le meurtre de Mélissa est le 83e féminicide depuis le 1er janvier 2019. C'est le deuxième féminicide connu en Guyane depuis le début de l'année 2019. Le 22 janvier, à Cayenne, une mère de famille de 40 ans avait été tuée par son compagnon. L'homme l'avait ligotée ainsi que son frère avant d'incendier la maison avec de l'essence.