A quelques heures du réveillon de Noël, dans beaucoup de familles de Guyane (et du monde certainement), les discussions tournent autour de la table de Noël. Tradition ou menu venu d’ailleurs le débat suit son cours.
Il n’y a pas que chez les enfants, excités dans l’attente des cadeaux de Noël, que l’attente et les questions fusent. Dans beaucoup de familles, la question du menu est bien au centre des discussions. Dans les familles guyanaises, si la soupe est incontournable pour la soirée du réveillon, le boudin et le pain semblent être des aliments indispensables, c’est bien la table du 25 qui fait débat.
Maguy prépare une fête pour une quinzaine de personnes et elle a comme d’habitude été acheter du porc une semaine avant « pour ma viande roussie, je l’assaisonne très tôt avec pas mal d’épices locales pour que l’on obtienne une viande bien parfumée. C’est devenu un rituel et en début de mois j’ai appelé le boucher et on a convenu d’un rendez-vous pour que je vienne récupérer la marchandise. En fait de plus en plus le déjeuner de Noël devient le moment où la famille se réunit. Pas mal comme prétexte, non ? ».
Juste après elle, Loïc et Nadine sont venus récupérer six canards élevés en Guyane « avec des amis, on a prévu un méga 25 décembre où chacun emmènera quelque chose. Il y aura du poulet grillé, des crevettes et donc pour nous ce sera du canard » indique Nadine quand Loïc se demande « si ça ne fera pas beaucoup trop. Il faut éviter du gaspillage même s’il y aura de gros mangeurs à table ». Eclats de rire général.
Inutile de dire que certains n’ont pas encore décidé…
Oui au local mais sans fermer la porte à l'extérieur
En échangeant avec les visiteurs des marchés de Cayenne, Matoury ou encore Saint-Laurent-du-Maroni, en fin de semaine dernière, beaucoup avaient des hésitations. « Chez nous, il y aura une association de mets traditionnels avec des petites choses venues de France » souligne Maurice en pleine recherche d’épices pour faire une « soupe pied ». Dans la famille de Mylène, les choses sont bien partagées « la soirée du réveillon, on est plutôt foie gras, huitres. Mais le lendemain, la famille se retrouve à table en cercle élargi avec de la viande locale, des légumes. C’est ainsi que l’on concilie les deux ».L'artisan-boucher pour une viande de qualité
Et dans la préparation des menus, les artisans-bouchers sont très sollicités et durant cette période réalisent près de 40% de leur chiffre d’affaire de l’année. Porc, bœuf, canard, poulet, mouton sont réclamés et certains se rendent chez leur boucher très tôt afin de préparer leur viande.Maguy prépare une fête pour une quinzaine de personnes et elle a comme d’habitude été acheter du porc une semaine avant « pour ma viande roussie, je l’assaisonne très tôt avec pas mal d’épices locales pour que l’on obtienne une viande bien parfumée. C’est devenu un rituel et en début de mois j’ai appelé le boucher et on a convenu d’un rendez-vous pour que je vienne récupérer la marchandise. En fait de plus en plus le déjeuner de Noël devient le moment où la famille se réunit. Pas mal comme prétexte, non ? ».
Juste après elle, Loïc et Nadine sont venus récupérer six canards élevés en Guyane « avec des amis, on a prévu un méga 25 décembre où chacun emmènera quelque chose. Il y aura du poulet grillé, des crevettes et donc pour nous ce sera du canard » indique Nadine quand Loïc se demande « si ça ne fera pas beaucoup trop. Il faut éviter du gaspillage même s’il y aura de gros mangeurs à table ». Eclats de rire général.
Inutile de dire que certains n’ont pas encore décidé…