Mi-carême : retour sur le carnaval d'une autre époque avec Karnaval Tan Lontan

Retour sur le carnaval d'époque avec nos invités ©Guyane la 1ème
Comme le veut la tradition, la mi-carême est l'occasion de faire une pause durant le carême et de célébrer le carnaval. Aux côtés de Rosiette Fauvette, Richard Espérance, Gaëtanne Benns ou encore Patricia Tabournel-Prost faisons un bond dans le temps pour retrouver les 4 épisodes de notre série Karnaval Tan Lontan.

Il paraît que le carnaval en Guyane était mieux avant. Enfin c'est ce que s'accordent à dire les invités de Karnaval Tan Lontan. De Cayenne à Saint-Laurent du Maroni en passant par Kourou, le carnaval des années 50, 80 ou 90 avait une autre saveur.

Les vieux vêtements, les préparations de dernières minutes, l'ambiance des rues et surtout le masque porté jusqu'à 18h, c'était une tout autre époque dont se languissent Françoise et Monique Loe-mie.

Cette histoire de Piké-Djouk dans les bals parés-masqués, ça n'existait pas à mon époque !

Françoise et Monique Loe-Mie

Françoise et Monique Loe-mie racontent le carnaval de leur époque ©Guyane la 1ère

La belle époque de la Bande des Quatre

Patricia Tabournel-Prost arrivée en Guyane au début des années 80 se souvient quant à elle de la Bande des Quatre. Un groupe mythique du carnaval des rues de Cayenne à cette période, qui a conquis la jeune femme. À peine dix ans plus tard, elle crée avec des collègues de travail le groupe Osban

Patricia Tabournel-Prost raconte le carnaval de son époque ©Guyane la 1ère

Une période qu'a connue Richard Espérance. Cet originaire de Kourou est nostalgique des salles de bals de la ville spatiale qui n'existent plus, telle que la Matador. Pendant son adolescence, le carnaval des rues était synonyme pour lui de défilés des voltigeurs. 

Je suis revenu sur Kourou après mes études, j'avais dix-sept ans. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à défiler dans les rues. Mes amis et moi, nous étions plus jeunes que nos parents et on avait plus d'énergie. On avançait plus vite qu'eux d'où le surnom de voltigeurs.

Richard Espérance

Entre-temps, il a vu les cavalcades évoluer dans sa commune pour voir apparaître depuis une vingtaine d'années la Parade du Littoral. Pour sa maman, Rosiette Fauvette, le carnaval c'est une toute autre histoire. 

Rosiette et Richard, deux générations qui témoignent du carnaval d'antan ©Guyane la 1ère

Le carnaval d'antan à Saint-Laurent du Maroni 

Saint-Laurent du Maroni avait aussi son carnaval dans les années 50 et même avant. Gaëtanne Benns se souvient encore quand sa grand-mère la déguisait en infirmière. Premier défilé dans la capitale de l'Ouest à l'âge de quatre ans. Le carnaval est devenu ainsi une passion.

Carnavalière, présidente de groupe, créatrice de déguisements, cette septuagénaire a transmis son amour du carnaval à ses petits-enfants. 

Gaëtanne Benns passionnée de carnaval à Saint-Laurent ©Guyane la 1ère