Mise en place d'une régulation de l’accès de nuit aux urgences du Centre Hospitalier de l'Ouest Guyanais

Entrée du service des urgences du CHOG
Depuis le 1er août, le Centre Hospitalier de l’Ouest guyanais (CHOG) a mis en place la régulation de l’accès aux urgences, la nuit, en raison d’un manque d’infirmiers. Seuls certains patients pourront être admis, indique l'Agence Régionale de Santé de Guyane dans la Lettre Pro de ce mardi.

Au mois d'août, le service des urgences du CHOG compte 12 infirmiers pour un objectif cible de 28. Conséquence de cette "pénurie persistante de personnel infirmier" et par décision de l'établissement : depuis le mardi 1er août, seuls les patients amenés par les sapeurs-pompiers, les gendarmes, le Smur ou qui auront contacté préalablement le 15 peuvent accéder aux urgences entre 19h00 à 7h00.

Les femmes enceintes et les enfants pas concernés

L'ARS indique que "les portes de l’hôpital seront closes durant cette plage horaire pour ne laisser passer que les personnes régulées". Toutefois, les femmes enceintes et les enfants de moins de 10 ans pourront accéder au service des urgences sans restriction. La mesure est en vigueur jusqu'au 4 septembre.

Les alternatives suggérées par l'ARS sont les suivantes :

  • Appeler son médecin traitant ;
  • Chercher un rendez-vous en téléconsultation ou dans une autre ville ;
  • En cas d’urgence vitale ou de doute sur la gravité de la situation, composer le 15 (ou le 114 pour les personnes malentendantes).

Ce n'est pas la première fois que le CHOG est contraint de réguler l'accès aux urgences, ça avait été le cas en juillet 2022. L'agence de santé affirme que ce n'est pas un cas isolé en France et prend en exemple le cas du CHU de Dijon, du Centre Hospitalier de Pau et de celui d'Argentan.