La mise en oeuvre du plan d'urgence pour la Guyane

Le congrès du 14 octobre 2017
Depuis décembre 2017 la collectivité territoriale a récupéré près de 100 millions d’euros dans ses caisses. Cette somme vient en supplément du milliard 100 acté dans l’accord de Guyane et du plan d’urgence signé à la fin de l’année dernière par l’Etat et la CTG.

Relance de l'économie 


98 millions d’euros versés par l’Etat dans le cadre du plan d’urgence signé en octobre 2017 par Annick Girardin (la ministre des Outre-mer) et Rodolphe Alexandre. Ces 98 millions ont pu être récupérés après la transformation des 53 millions de l’emprunt de la collectivité territoriale en subvention exceptionnelle d’équilibre.
Une somme abondée également par les  36 millions de  dotation exceptionnelle au titre de la compensation du revenu de solidarité active et enfin par 9 millions pour compenser la perte de recettes de l’octroi de mer. Le produit de cette taxe est désormais transféré aux communes depuis l’an dernier après une longue bataille avec l’état.
De l’argent frais qui va servir les desseins de la CTG pour le  développement économique.

Rodolphe Alexandre Président de la Collectivité territoriale de la Guyane précise :

« On a déjà annoncé le programme pluriannuel d’investissements : des lycées, des collèges, des équipements routiers, ce volume de transfert sera affecté à la relance de l’économie. Nous avons engagé 460 millions d’euros d’investissement pour la Guyane »


Rattraper le retard 


100 millions d’euros en plus du milliard 100 promis dans le cadre de l’accord de Guyane, cette enveloppe supplémentaire peut paraître dérisoire au regard des besoins du territoire,  la Préfecture  porte une autre appréciation sur l’effort financier consenti par l’Etat en Guyane.

« Nous avons chaque année des centaines de millions d’euros pour les projets des collectivités et des bailleurs sociaux. Ces sommes là, ne sont pas comprises  dans le plan d’urgence »

rappelle Philippe Loos, Secrétaire général de la Préfecture

Le plan d’urgence prévoit également le versement d’une subvention annuelle de 50 millions d’euros pendant 5 ans pour la rénovation et la construction d’établissements scolaires.

Le reportage de Guyane la 1ère