Mission commune entre Greenpeace et le CNRS pour analyser le récif de l'Amazone

Du 12 au 27 septembre une équipe de l’ONGI Greenpeace et des scientifiques du CNRS sont partis à bord du navire Esperanza au large des côtes guyanaises afin d’étudier le récif de l’Amazone. 2500 échantillons de spécimens divers ont été prélevés lors de cette expédition.
 
Du 12 au 27 septembre une équipe de l’ONGI (organisation non gouvernementale internationale) Greenpeace et des scientifiques du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) sont partis à bord du navire Esperanza au large des côtes guyanaises (entre 120 et 140 km) afin d’étudier le récif de l’Amazone. La première phase a permis de mettre en lumière la mégafaune de nos eaux. 2500 échantillons de spécimens divers ont été prélevés lors de cette seconde expédition.


Deux semaines de prospection 

Après une première phase d’observation de la mégafaune des eaux guyanaises, l’organisation Greenpeace est repartie deux semaines au large de nos côtes afin d’étudier le récif de l’Amazone. Une expédition pour mieux comprendre le récif découvert en 2016 et pour sensibiliser à la préservation des océans.
François Chartier chargé de campagne océans Greenpeace France précise : 

"On peut se rendre compte aujourd'hui qu'il y a des pans entiers de notre océan qui ne sont pas explorés. Si on ne les protège pas, qu'est ce qu'on ira documenter. On veut aussi montrer une menace concrète, aujourd'hui au Brésil il y a des projets d'exploration pétrolière et c'est la Guyane qui va en pâtir."


Un milieu en eaux troubles

Cette expédition en partenariat avec le CNRS a permis de cartographier 250 hectares de récifs, de prélever 2500 échantillons de spécimens divers ainsi que des échantillons d’eau, de roches.
Serge Planes directeur de recherche au CNRS (centre national de recherche scientifique) explique : 

"On retrouve beaucoup d'espèces d'oursins. C'est un assemblage très riche, on est dans un milieu aquatique très noir dès 80 mètres". 


Le travail des scientifiques consiste maintenant en l’analyse des échantillons prélevés, sur la partie française de ce récif de l’Amazone dont la superficie selon les premières estimations approcherait les 11 000 hectares.