Soyouz a décollé depuis Kourou à 13h42. Le lanceur russe a pu mettre sur orbite un satellite d'observation militaire français avec succès.
Cette fois les vents ont été favorables à Soyouz. Le lanceur russe a mis sur orbite un satellite d'observation militaire avec succès. D’une masse au décollage de 3.562 kg, CSO-2 a été placé sur une orbite héliosynchrone à 480 km d’altitude. "Il permettra l’acquisition d’images à très haute résolution dans les domaines visible et infrarouge, par temps clair, diurne ou nocturne et dans une variété de modes de prises de vue permettant de satisfaire au maximum les besoins opérationnels. Sa durée de vie est estimée à 10 ans". La fusée a décollé à l'heure prévue, 13h42 heure locale. C'est le 25ème vol de l'année pour Soyouz depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG), port spatial de l’Europe.
Dernier lancement de l'année
C'est un satellite d’observation à usage de défense et de sécurité, qui a ainsi été mis sur orbite pour le compte du CNES et de la DGA (Direction Générale de l’Armement) au profit de l’État-Major des Armées. "Successeur des systèmes Hélios 1 et 2, le système CSO (Composante Spatiale Optique) permet de répondre aux besoins opérationnels français et européens en matière de renseignement et de veille stratégique mondiale, de connaissance de l’environnement géographique et d’appui aux opérations". Il s’agissait de la deuxième mission de Soyouz au CSG en 2020 et du dixième et dernier lancement de l’année opéré par Arianespace.
Le reportage de Jean-Gilles Assard :